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Der Himmel Über Berlin › Chinese voodoo dolls
- 2019 • Unknown Pleasures Records UPR 097 • 1 CD digipack
cd • 8 titres
- 1Blind empire
- 2Totentanz
- 3Salvation
- 4Fog machine
- 5Revenge
- 6Dead bodies everywhere
- 7Sister paranoia
- 8Too many voices
extraits vidéo
informations
East Land Studio, Italie.
https://hivmusic1.bandcamp.com/album/der-himmel-ber-berlin
line up
Teeno Vesper (chant, clavier), Davide Simeon (guitare), Riccardo Zamolo (batterie), Stefano Bradaschia (basse)
chronique
Le ciel de Berlin ne s’est guère éclairci… Quatrième album pour les Italiens donc plus besoin de faire les présentations, ‘Blind empire’ fonce dans le lard d’emblée avec ses orchestrations torturées entre deathrock et post punk goth rageur comme on le trouvait chez Kiss the Blade ou Darc Entries. La messe pourrait être dite mais il n’en est rien tant le groupe renouvèle ses sonorités, affine un tir toujours plus précis, multiplie les angles d'attaque. Il y a notamment des parties de guitare acérées comme des flèches (l’intro de ‘Totentanz’, ‘Salvation’), plus colériques (le quasi punk ‘Dead bodies everywhere), quant à l’usage du clavier inauguré sur ‘Amnesia’, loin d’apporter une touche apaisante, il renforce au contraire l'aspect menaçant et torturé des morceaux. J’ai toujours pensé que l’arrivée de Teeno Vesper a été l’élément déterminant pour la stabilité et la progression de Der Himmel über Berlin qui avaient déjà un sens aigu de l’écriture mais manquaient d’un frontman charismatique (pas évident d’assurer batterie et chant). Je ne me suis pas trompé, l’homme se déchaîne comme jamais derrière son micro, insufflant un peu de cette rage héritée du punk dans la noirceur des harmonies de ses collègues mais nuançant au besoin (l’excellent ‘Revenge’, ‘Sister paranoia’, une performance de haut vol). Le combo se fait peintre d’une réalité glauque avec une palette de noirs dans laquelle il puise selon les besoins, un peu de doigté caverneux gothic rock pour la basse, des accords purement deathrock pour la gratte, une électricité punky pour tout le monde, un zeste de post punk, une frappe franche et percutante pour la batterie, enrichie de nombre de subtilités (les roulements discrets de ‘Too many voices’ par exemple). On identifie aisément les influences mais nos Italiens réarrangent le tableau à leur sauce à un niveau tel qu’on n’y pense plus réellement pour juste se plonger dans la musique. Alors que la vague transalpine la plus noire avait perdu quelque peu de sa superbe depuis le milieu des années 2000, des formations de la trempe de Der Himmel über Berlin démontrent avec brio que l’Italie est loin d’avoir rendu les armes.
note Publiée le mercredi 9 décembre 2020
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