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Psudoku › Space Grind

k7/cd/lp • 18 titres • 28:18 min

  • 1BOOOooom1:16
  • 2DISastro-30001:01
  • 3PossiBLeUniveRSZ1:07
  • 4VoyaGER1+2CONtribution1:54
  • 5worMHOLz2:00
  • 6KatAKosmiK2:10
  • 7DIMensionALWarp1:54
  • 8QUantilibriUM2:17
  • 9pröPSYch1:05
  • 10BAaaang1:57
  • 11hYPERsphere1:02
  • 12zOne-10:50
  • 13GALaXYofblobs1:24
  • 14blaCKHOLe31:59
  • 15waVE211:07
  • 16sUBSpace-11:54
  • 17BIGCruNCH1:55
  • 18MuLTisPATIAL1:16

informations

L’édition vinyle de 2011 est une coproduction 625 Thraschore/Crucificados Pelo Sistema.

chronique

Du « Grind de l’Espace », c’est dit – ultra dense, bourré de rythmes compliqués, sans pause, jamais, pour aérer le bidule. La batterie (assez probablement programmée) qui mouline à burne tout le temps, les riffs tout cassés, une voix derrière qui fait des « urgh » débilos mais parfaitement calés. La typo des titres qui arrache autant les yeux que le son, le tabassage, assaillent d’emblée. Précisons tout de même : bien net, le son, pas compressé-aplati mais pas du tout brouillon, sans couche de saturation baveuse ajoutée au mixage (pas comme dans Brutal Blues ou Parlamentarisk Sodomi, autres projets du même Steinar Kittilsen, aka Captain Roger). Il faut bien ça d’ailleurs pour qu’on entende tout. Les claviers zigouigoui-SF casés entre les hoquets de la gratte et de la basse (et toujours cette batterie/boîte qui emballe ce bordel au millimètre vers la rupture de rétro-réacteurs). Les poussées façon jeu vidéo 8bits sous amphés (en stade de tests non-déclarés, le labo n’a pas encore obtenu le droit de commercialisation, il reste des doutes maousses sur les effets secondaires possibles) (pröPSYch). Ça en devient brillant tellement c’est abouti dans l’absurdité de son idée première – s’inventer un grindcore surspeedé mais psychédélique, cosmique donc, avec une minutie quasi prog dans l’exactitude du jeu, de l’écriture, un goût creusé avec acharnement pour les métriques tarabiscotées, le break pour l’amour du break – en fait en poussant un peu, on pourrait presque penser que c’est seulement ça, ce disque : une enfilade de breaks, de ponts, tous ramassés en tranches d’une, deux minutes. Pas de temps à perdre avec de longs développements, de l’argument harmonique chiadé. Un Space Opera, d’accord – mais tous les tableaux, tous les épisodes comprimés d’un bloc, mis sous vide pour ne pas perdre de place, de temps, cracher le truc hystériquement d’une série de jets rapprochés (les blancs entre les morceaux seulement là pour qu’on se rende compte qu’à la base, quand-même, c’est censé articuler un truc). Et URGH URGH UUUAAARGHHH, font les punkach’ crust/coreux/deathgrowls intergalactiques. Et à la fin, Keith Emerson qui passait par là (… ou alors c’est Ray Manzarek ou Mike Ratledge, difficile d’être sûr, à travers le crachin de scories météoriques) tombe par hasard sur une gameboy avec émulateur de J.S. Bach intégré. Et c’est parti pour un solo, trois tournes et puis s’en va. On dirait du Nancarrow (Conlon) au Casio d’entrée de gamme – sauf que derrière ça double-kick encore, avec la caisse claire qui fait sur les transitions une espèce de boing boing un peu ska. Ah, ben c’est fini. Une dernière chose à dire, alors. Eh ben ouais, j’en dis que : URGH ! (Mais dans l’espace, me répond-t-on, personne ne m’entendra URGHer).

note       Publiée le vendredi 3 avril 2020

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