Chiens errants croquant du verre pilé. Excréments chargés de sang mauvais. Eclats de voix se brisant contre les murs, en échos sans fin. Blitzkrieg murmurophage reluisant propane bourdonnant regarde-moi et crie. Pompes de tourment-vrille à distorsion aveugle ichor-fragmentation oscillation sans faille perpétuelle : entends souffre et crie. Gouffre lamentations séculaires en milliards de collisions-moines psalmodient la fréquence mort avec délectation-sécrétion de selles sulfatées. «Pitié...» On n’arrête pas le regret. On l’alimente. Perce prend craque regarde tu aimes pantin éclates tympans ha plaies plus fort inspire puis expire au Fréon frémissant. Siffle pleurs les poumons éclatés crie compression crie dilatation crie séisme vivant crie implosion crie par crissement-déchirure de ta gorge. Tohu-bohu déluge de brumes-baïonnettes stridentes et terreur basse fréquence lors de l’impact. Assourdissement violence-silence et crie saturation percute encore plus fort plus loin. Néant volonté membranes cortex flambant à 66666 millisecondes en déluge de soufre et sublimation immédiate. Pitié noyée dans le typhon amplificateur et pleurs à n’en plus finir. Cordes vocales sectionnées n’écoute que ça muraille-résonance bruit blanc ou comme on écoute Mozart une aiguille dans chaque oreille. Ca entend et ça souffre et ça regarde-moi et ça crie. La vie passe, la vie passe, la vie passe, la vie passe, la vie passe, la vie passe, la vie passe, la vie passe, la vie passe... comme s'écoulent les menstrues.