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Nosferatu › Wonderland

cd • 10 titres

  • 1Horror holiday
  • 2Wonderland
  • 3Jackal
  • 4Silver
  • 5Bombers
  • 6Entwined
  • 7Black hole
  • 8Somebody put something in my drink
  • 9Spectre
  • 10Monument

extraits vidéo

informations

Terminal Studio, Odiham, Hampshire, Angleterre entre mars 2004 et janvier 2011. Enregistré, mixé, produit par Louis DeWray

line up

Louis DeWray (chant, guitare, programmation), Damien DeVille (guitare), Belle Star (batterie), Nevyn MoonShadow (basse), Stefan Diablo (basse)

Musiciens additionnels : Eddie McEvil (batterie additionnelle)

chronique

Voilà, avec leur dernier enregistrement en date, les Britanniques de Nösferätü nous sortent l'album qu'ils aurait dû produire en début de carrière. Entendons-nous bien, ce n'est pas un chef-d'oeuvre mais voilà enfin un disque qui a du corps car le groupe s'est donné le temps et un minimum de moyens pour travailler : une batterie en lieu et place de leur boîte à deux balles, un mixage pro, et les services d'un chanteur plutôt doué derrière ses poses de branleur (véritable sauveur face à un Damien DeVille fatigué, puisqu'il a assuré l'entier du travail en studio et signé ou cosigné l'intégralité des chansons). Ce petit monde s'étant plus ou moins stabilisé depuis fin 2004, le résultat s'est finalement concrétisé sept ans après avec 'Wonderland'. Du coup, on s'éloigne de la froideur synthétique des débuts et le groupe peut s'autoriser des compositions plus organiques et denses dans leurs structures. Rien de bien neuf en matière de gothic rock mais, même si ça me fait mal au cul de l'admettre, Nösferätu signe ici quelques-uns de ses meilleurs titres toute période confondue, notamment 'Horror holiday' et surtout le grandiose et poignant 'Silver'. On s'étonne même de 'Wonderland', sorte de slow intimiste aux claviers hivernaux où Louis DeWray joue les crooners, qui doit davantage à David Bowie qu'à Bela Lugosi. Le vernis craque, les musiciens ne sont pas des vampires mais bien de simples humains prenant de l'âge avec les doutes, la mélancolie, qui en résultent, l'écriture y gagnant en profondeur. Les tubes s'enchaînent, 'Silver', 'Wonderland', 'Bomber', 'Entwined', 'Horror holiday', de vraies chansons parlant d'autres choses que d'anges déchus et de princes des ténèbres servies par des arrangements un brin plus subtils que par le passé; nos Anglais s'éclatent même avec une reprise des Ramones. Bref, Nösferätü n'est pas la formation goth culte que ses membres tentent de promouvoir, juste un combo de série B mais qui gagne ici un vrai début de crédibilité. A mon avis, s'il apprend à moins se prendre au sérieux et à laisser son ego se dégonfler, bien des choses seront possibles à l'avenir...

note       Publiée le mercredi 23 novembre 2011

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    commentaires

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    Richard Envoyez un message privé àRichard

    " Quand il eut passé le pont, les fantômes vinrent à sa rencontre"...alors oui, mais juste un petit bout de chemin ensemble car lorsque Nosferatu se fait chanteur de charme en dentelles ("Wonderland"), c'est assez délicat...mais quand les Anglais décident d’assener leurs riffs directs et assassins, c'est tout de suite plus crédible. De quoi rester au milieu du pont en fait.

    Note donnée au disque :       
    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
    avatar

    Non, je ne le possède pas et n'ai aucune intention de l'acheter

    Darkstar Seven Envoyez un message privé àDarkstar Seven
    avatar

    Il manque "Prophecy" ce me semble, comptes-tu le faire ?