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Nosferatu › The Prophecy
- 1994 • Possession Records POSS CD008 • 1 CD
cd • 12 titres
- 1Requiem
- 2Farewll my little earth
- 3Fever
- 4The keeper's call
- 5Thrill kill
- 6Time of legends
- 7Shadowmaker
- 8Sucker for love
- 9Savage kiss
- 10Grave desires
- 11Soul trader
- 12The enchanted tower
extraits vidéo
informations
The House In the Woods, Bletchingley, Surrey, Royaume-Uni.
line up
Niall Murphy (chant), Vlad Janicek (basse, guitare sèche, clavier), Damian Deville (guitares)
Musiciens additionnels : Joby Talbot (saxophone)
chronique
- bubble-gum vampire
Ah ah ah, les reportages M6 plein de goths satanistes pour faire peur à la ménagère et aux bons parents…Limite de la fiction, le gothic rock, c’est parfois très surestimé et pas si sombre. Tenez, Nösferätü…Oooh, le blase trop négatif ! Avec un disque qui s’intitule ‘The Prophecy’ où on voit des anges de Gustave Doré sur la pochette, brrrr, voilà du visuel glauque à la louche…Que nenni bons citoyens ! Si vous avez lu mes chroniques vous savez à quel point je trouve ce groupe surestimé. Je ne cherche pourtant pas à m’acharner mais les mecs tendent le bâton pour se faire battre; on sent que ‘The Prophecy’ se veut plus ambitieux que le prédécesseur mais il ne s’en vautre que plus en beauté. Passons sur la petite intro glacée, ‘Farewell my little earth’ (ce titre déjà), Dieu que ça sonne léger…C’est comme écouter du Rosetta Stone dilué. Ce début avec chant tout gentil (certes Niall Murphy est un bon chanteur mais sa voix est tellement inoffensive), ces nappes de claviers…Après, c’est la patte Nönös typique, boîte sèche, guitares heavy mais version froide, compléments de claviers…Et que dire de ce break ridicule au piano ? C’est de la pure pop. Allez, on enchaîne…C’est quoi ces choeurs masculins qu’on croirait enregistrés sur l’alpage pour vanter de l’eau minérale ? C’est quoi le but ? Varier des structures déjà connues ? C’est pas mauvais mais si peu dangereux. Rassurez Mamie, faites-lui écouter ‘The Keeper’s call’, tellement innocent et juvénile, comme une version soft de Children on Stun, la conviction et la fougue en moins. ‘Thrill killer’ confirme, ça s’écoute mais Vendemmian, Rosetta Stone, Children on Stun ont produit beaucoup mieux, c’est vraiment très plat, sans la moindre atmosphère. Paf, nous y voilà, il ne manquait plus que le morceau plein d’émotion, lent, aux harmonies cristallines…’Time of legends’ est son nom, complètement lambda et sans relief avec même un saxo kitsch sur le final…Sans méchanceté gratuite, Georges Michael aurait interprété ça de manière plus convaincante, avec davantage de sensualité sincère. ‘Shadowmaker shadowmaker shadowmaker’, chante la voix toute sèche en intro; on attendrait presque une réponse du type : ‘cha cha cha’ et un départ italo disco…Sauf que c’est du Nösferätü (rlututu) classique qui explose. Ennui. Deux albums et les mecs tournent déjà complètement en rond. Cette écoute devient très pénible et c’est pas l’ouverture vocale, très ‘ohohohoh’ kitschouille et ridicule de la pièce suivante qui rassure. Repetitio. Aucune inspiration. Ah ? Les sonorités à la John Carpenter de ‘Savage kiss’ laisse présager d’un truc mieux. Ouais. Vaguement. Encore deux chansons. Glups. Six et huit minutes, les Gus se lassent pas facilement. ‘Grave desires’, comment dire ? C’est du Last dance (qui eux ont l’honnêteté de ne pas jouer les vampires trop dark et font simplement leur musique) et les effets vaguement opérettes avant le refrain ? Au secours ! Une bouée de sauvetage, un Sig Sauer, une fiole de poison, n’importe quoi pour me tirer de là. Fascinant tellement c’est mauvais et gentillet. Franchement, j’ai presque pitié du groupe tant ‘Soul dealer’ est poussif, Murphy parait tirer à n’en plus finir sur sa voix pour la faire sonner un tantinet méchante. Le final de même pas une minute ? Des rires ridicules, quelques petits bruits. On appelle ça du remplissage et c’est nul. Dire que la version vinyle est constituée de deux LPs ! ‘The Prophecy’, c’est du gothic (hum) rock bluette, totalement inoffensif, avec atmosphère en carton pâte de deuxième choix, le truc dont on voudrait à peine pour la B.O. de ‘Twilight’, le Ed Wood du goth. Il n’y a qu’un truc vraiment réussi chez Nösferätü, c’est leur logo !
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- Richard › Envoyez un message privé àRichard
Globalement d'accord pour ce qui concerne cette Créature de l'Ennui. Beaucoup, beaucoup de clichés, de bâillements et trop peu d'intérêt. C'est quand même incroyable qu'avec cette disco relativement fournie pour le milieu, les Anglais soient toujours ces 37ème couteaux du Goth.