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Bardo Pond › Bardo pond

cd • 7 titres • 00:00 min

  • 1Just Once 7:19
  • 2Don't Know About You 4:27
  • 3Sleeping 8:38
  • 4Undone 21:02
  • 5Cracker Wrist 9:00
  • 6Await The Star 12:59
  • 7Wayne's Tune 7:28

informations

Enregistré par MG dans le Lemurhaus, Philadelphie, Pa - 2009

Artwork par "CT" et "MG"

line up

John Gibbons (guitare), Michael Gibbons (guitare), Jason Kourkounis (batterie), Isobel Sollenberger (voix, flûte), Clint takeda (basse)

chronique

Quand un groupe livre un de ses meilleurs albums après plus de 15 ans de carrière, éponyme qui plus est, et ne rencontre toujours qu'un mince mais fervent succès d'estime, il y a de quoi s'inquiéter... Bardo Pond serait-il en train de nous faire ses adieux ? Malgré le logo du groupe aux faux-airs de necro black metal apposé au verso, il s'agit peut-être de leur oeuvre la plus accessible jusqu'ici. Cette fois, la distorsion dévorante comme une nuée de plantes carnivores s'est nimbée d'un halo d'huile stoner, ce qui booste considérablement la chaleur de l'ensemble, tout en restant très noisy. Les guitares, méduses reptiliennes, étendent leurs filaments d’acier, tels les cheveux d’une gorgone (volup) tueuse. Images qui plus est aisément conjurées par la voix endormie et boudeuse de la chanteuse, complètement à l'ouest pour ne rien changer, dans la tradition - plutôt masculine jusqu'ici - des vocalistes exposant leur déchéance lysergique sans pudeur au micro. Un genre de Jay Mascis féminin, qui profère ici des lyrics assez bizarres... Premières secondes du disque : "Is it a rooster or someone screaming in the distance ?"... paroles inspirées de Sam Shepard semblerait-il. S'ensuit un étrange mantra acoustique qui hypnotise (Sleeping), et une suite de très longs titres où le chant d'Isobel Sollenberger (non mais, ce NOM, quoi) tombe à l'infini dans un vide intersidéral tapissé de poussières d'étoiles saturées, tandis qu'elle s'ébahit de sa voix blanchie, exsudant des émotions connues d'elle seule. Invariablement magnifique, ce disque, qu'on n'espère ne pas être un chant du cygne, confirme la portée et le style unique au monde d'un groupe désormais culte, dont le nom circule parmi les initiés comme celui d'une drogue surpuissante.

Très bon
      
Publiée le vendredi 9 septembre 2011

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    Damodafoca Envoyez un message privé àDamodafoca

    J'ai le CD de Baikal, je vais le ressortir.

    moustache Envoyez un message privé àmoustache
    avatar

    Horn Abboth, je connais pas du tout leurs side-projects. Je prends note merci !

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    Horn Abboth Envoyez un message privé àHorn Abboth

    Je recommande à 300%. Rien que pour I Forgot, 36 minutes de psych/noise rock en fusion avec les assauts fuzzés de la basse jamais entendu nulle part ailleurs. Dans le même style que Baikal, Sharing The Sacred par Alasehir (toujours les frères Gibbons) est très bon également.

    Note donnée au disque :       
    Damodafoca Envoyez un message privé àDamodafoca

    Baikal, tu recommanderais ? J'avais trouvé ça très dispensable. De Pardo Pond, y a trop de trucs, j'adore Dilate et Amanita.

    Horn Abboth Envoyez un message privé àHorn Abboth

    @Moustache tu n'as pas idée. Et encore, il te reste ensuite à découvrir la 20aine de side-projects des frères Gibbons + le Baikal de Takeda (si ce n'est pas déjà fait).

    Note donnée au disque :