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Pentagram › Relentless

cd • 11 titres

  • 1Death row
  • 2All your sins
  • 3Sign of the wolf (pentagram)
  • 4The ghoul
  • 5Relentless
  • 6Run my course
  • 7Sinister
  • 8The deist
  • 9You're lost I'm free
  • 10Dying world
  • 1120 buck spin

informations

Sorti à l'origine en 1985 avec une autre couverture et un agencement différent des chansons, le disque ne portait pas de titre.

line up

Bobby LIebling (chant), Victor Griffin (guitare), Martin Swaney (basse), Joe Hasselvander (batterie)

chronique

Quand on dit que la patience est toujours récompensée...En l'an 1971 dans la ville de Arlington, Virginie, USA, se fonde un groupe répondant au nom sinistre de Pentagram sous l'impulsion du chanteur Bobby Liebling et du guitariste Geof O'Keefe. Tous deux viennent de laisser tomber leurs formations respectives, passionnés qu'ils sont par l'émergence d'un nouveau son incarné par Blue Cheer, Sir Lord Baltimore et Black Sabbath. Outre les influences musicales, ce sont également les thèmes occultes abordés qui les fascinent. La suite est des plus classiques, formation culte oblige, changements incessants de line-up (Liebling demeurant la figure stable de ce va-et-vient incessant), enregistrement de démos ne suscitant pas le moindre intérêt des grandes maisons de production (ils auraient même auditionné devant Kiss qui les trouvèrent totalement plats et sans image). En 1975, le chanteur, qui détient les droits du nom 'Pentagram' est arrêté par la police, ce qui porte un coup fatal au combo qui cesse ses activités. Elles ne reprendront qu'en 1980 lorsque notre homme est engagé comme vocaliste au sein d'un groupe baptisé Death Row qui va finalement se renommer Pentagram enregistrant enfin en 1985 un premier album éponyme incluant en réalité d'anciennes compositions au côté des nouvelles. C'est ce disque que Peaceville va rééditer en 1993, sous le titre de 'Relentless' cette fois-ci. A son écoute, on comprend aisément la comparaison avec Black Sabbath et le statut culte de Pentagram dans l'histoire du doom; nos Américains jouent en effet un proto doom qui doit pratiquement tout à Ozzy et sa bande, tant au niveau des modulations vocales que des riffs, sans oublier les atmosphères sombres, à la différence que leur son se révèle plus cru, organique et les tempi plus rapides. Ambiance typique de la fin des 70's, on navigue entre ésotérisme occulte et restes de psychédélisme dopé mais il faut reconnaître que c'est drôlement efficace. A l'instar de Black Sabbath, Pentagram a le talent pour écrire des pièces catchy aux riffs très inspirés ('You're lost, I'm free', Sign of the wolf', 'Death row' ou encore 'Dying world') dans les lignes desquels on s'attendrait presque à voir surgir des orgues. Quant à Liebling, si son chant est moins typé que celui d'Ozzy, il ne manque pas de charisme pour autant (le visage d'allumé de l'homme sur les photos confirme cette impression) et habite littéralement les morceaux. Ces ingrédients expliquent aisément pourquoi, en dehors de Black Sabbath, Pentagram reste l'un des rares noms cités parmi les pionniers du genre malgré une reconnaissance plutôt tardive...

note       Publiée le mercredi 29 juin 2011

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Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

Le mix de 85 est dispo sur youtube, c'est intéressant de jouer au jeu des 7 différences. L'équilibre entre les instruments - dont la voix, me plait bien, mais ça reste moins puissant que sur la version Relentless. Plus proche du son des démos.

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Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Ce serait pas stupide d'avoir quelques-unes des compilations bordéliques des méfaits du Liebling des années 70 sur le site. C'était dès le départ bien plus qu'un clone Blue Cheer/Sabbath. Un cas d'école d'un groupe/artiste qui voyait dans son rétroviseur ceux qui se plaçaient bien mieux que lui.

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Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

Je suis pas un expert de la disco du groupe, mais cette deuxième version du premier disque (que cela semble simple) est une sacré tuerie ! Juste dommage d'avoir la voix (très bonne au demeurant) si en avant, c'est parfois un poil compliqué de discerner le jeu de guitare très réussi.

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dimegoat Envoyez un message privé àdimegoat  dimegoat est en ligne !
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Pour une musique de gueule de bois du samedi soir dans un canapé qui pue, cet album passe étrangement bien par un samedi matin ensoleillé café/journal. Pardon Bobby !

CeluiDuDehors Envoyez un message privé àCeluiDuDehors

Les 3 premiers albums sont des classiques mais j'ai une petite préférence pour celui-ci. Ces riffs, ce son de guitare...et les enregistrements de Death Row (le groupe pre-Pentagram) sont aussi fantastiques que ce premier album!

Note donnée au disque :