Dark Angel › Leave scars

Nouvel album pour DARK ANGEL, après un changement de chanteur, ce qui est toujours un virage délicat dans la vie d’un groupe. Exit Don Dotty au profit de Ron Rinehart. Mais le virage de DARK ANGEL ne se limite pas à cela. Si le groupe poursuit dans un style thrash metal ultra rapide, le son très agressif de "Darkness descent" a été radouci, même si les guitares restent mixées en avant et que la batterie de Gene Hoglan – qu’on devine ultra speed - reste très en retrait. Le groupe nous délivre des chansons très rapides comme" the death of innocence", "never to rise again" ou le désespéré "no one answers" avec ses duels de soli de guitares. Mais DARK ANGEL a su aussi faire évoluer son style en proposant des chansons plus variées à la fin de l’album comme "The promise of agony" et sa longue montée en puissance, ou "leave scars", 2 longs morceaux ponctués de changement de rythme. 2 morceaux qui préparent – en s’en rendra compte plus tard – la teneur de l’album suivant "Time does not heal". A noter 2 originalités dans "leave scars" la reprise de LED ZEPPELIN "immigrant song" qui permet de découvrir les capacités vocales de Ron Rinahart et le morceau ambiant "Worms". Un album certes moins particulier que "Darkness descent, un poil plus brouillon, mais qui reste un must du thrash metal.4,5 sur 6.