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Abruptum › In umbra maliciae ambulabo, in aeternum in triumpho tenebraum

cd • 1 titre • 60:14 min

  • 1In umbra maliciae ambulabo, in aeternum in triumpho tenebraum60:14

informations

This evil piece of work was recorded at abruptum studios May 93

line up

Morgan Steinmeyer Håkansson (guitares, sons, piano, darkness), It (cris, hurlements, violon, torture)

chronique

  • tentative black metal

D’abord il y a du piano… et quelques bruits fugitifs… un peu inquiétants. Puis Evil gratte une fois ou deux, le son est distordu comme un groupe de vieux punks, la batterie arrive, lourdissime, puis It entre en scène… hurlements, lamentations, bref : Abruptum ! Nous en sommes à une minute et demi de ce morceau d’une heure juste. Le deuxième album du groupe va en effet jusqu’au bout du premier : pourquoi deux morceaux de 30 minutes ? Puisqu’on peut en faire un seul d’une heure… Ceux qui ne connaissent pas Abruptum ont juste à savoir qu’il s’agit d’une musique (mais oui…) extrêmement lente… lente… lente, lourde… lourde… lourde, sombre… sombre… sombre… constituée par une guitare très saturée, en fréquente dissonance, d’une batterie régulière pendant une heure, y compris dans les "ponts", et breaks nécessaires, de bruits d’ambiances divers, piano… et enfin, et surtout, des cris de It, qui ne cesseront pas durant ces 60 minutes et 10 secondes que durent "In umbra maliciae ambulabo, in aeternum in triumpho tenebraum". Sur fond de noirceur métal ralentie au maximum, It pleure… It hurle… It se plaint… It gémit… It rit… et Evil assure derrière une sorte de toile d’araignée musicale, et la batterie le suit. Parfois, ils se cassent un peu la figure, mais ensemble, puis ça repart… incontestablement, la musique d’Abruptum est cohérente, construite. Il y a des poussées, des accalmies, des ruptures, toutes intéressantes et qui font que finalement, on l’écoute, cette heure entière. Il s’agit naturellement d’une des expériences les plus extrêmes en terme de black metal et le groupe, avec cet album notamment, fait partie de la légende. Sorti en 1994 sur Deathlike silence, le label d’Euronymous, il marque la dernière collaboration entre It et Evil qui préférera reprendre son nom de Morgan Harkansson pour fonder Marduk. Après la musique la plus lente, il essayera de faire la plus rapide qui soit… It continuera seul. Il semble l’avoir toujours été… et justement, c’est exactement ça, tout simplement et essentiellement ça, que raconte, de manière abrupte, cet album inclassable.

note       Publiée le vendredi 22 février 2002

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    Nicko Envoyez un message privé àNicko
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    RIP "IT"

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    vargounet Envoyez un message privé àvargounet

    Le dernier j'ai pu l'écouter en magasin, espèce de Noise pas méchante pour un sou, franchement ça part très mal ...

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    Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    Le dernier est moisi, comme l'ep immonde de 2008.

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    yog sothoth Envoyez un message privé àyog sothoth
    avatar

    Je croyais que c'était splitté... (ce qui aurait surement été la meilleure chose à faire après le très moisi "Casus luciferi")

    ericbaisons Envoyez un message privé àericbaisons

    il est bien le dernier, si qqun a écouté?