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King Crimson › The ConstruKction of Light
vos commentaires
- SEN › Envoyez un message privé à SEN...
La Set Box "Heaven And Earth" qui contient entre autre "REconstruKction of light" le mixage inédit de "Construcktion of Light" et "Power to Believe" est un véritable trésor, on y trouve également 4 CD d'enregistrements inédits des "Projekt" et une pléiade de live bourrés de morceaux d'impro enregistrés entre 2000 et 2008 ! Fabuleux !
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- SEN › Envoyez un message privé à SEN...
Je l'avais jugé aussi sévèrement que Prog à sa sortie, avec le recul (20 ans) je suis beaucoup beaucoup moins sévère, je dirais même que je l'écoute plus du tout de la même façon et que c'est une totale redécouverte... Bon par contre le problème majeur ça reste Belew au chant !
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- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé à Aladdin_Sane...
Je me rappelle la déception à l'époque de la sortie de cet album. Aujourd'hui, alors que sort "Heaven and Earth" le nouveau coffret de la période 1997-2008 (incluant cet album album "retravaillé", "The power to believe", les projekcts et autres lives), peut-être est-il temps de réinterroger ses souvenirs...
- CrimsonTangerineDreamTheater › Envoyez un message privé à CrimsonTangerineDreamTheater...
Je viens exaucer le souhait de Bubble, et je ne vais pas pouvoir faire court. Comme pour Thrak, considérez cela comme une review alternative complète et non un simple commentaire.
Le point un peu faible de cet album est le son, rendant difficile l’écoute de l’album complet. Son propre mais trop sec, trop « coups de boutoir », basse souvent trop compressée, quelques sons trop stridents, c’est un problème de confort d’écoute. La production de l’album suivant est meilleure de ce point de vue. Pour les morceaux de TCOL, on peut trouver nettement plus agréables les versions live des tournées de TCOL (triple album Heavy Construkction) et celles ultérieures (Level Five, Live in Japan etc).
Au niveau du fond, il y a pas mal de regards vers les morceaux instrumentaux dans le style « violence contenue » typiquement crimsonienne de la période 1973-74. L’album précédent Thrak revisitait le morceau Red (auquel Vroom Vroom ressemble comme deux gouttes d’eau), et les autres morceaux aux titres d’onomatopées (Vroom Vroom Coda, B’Boom/Thrak, Vroom et Vroom Coda) étaient également dans ce style de violence contenue, mais plus originaux. Sur TCOL, on revisite à la fois Lark’s Tongues in Aspic avec LTIA part 4, et Fracture avec Frakctured. Contrairement à d’autres commentateurs, cela me plait bien que Crimson revisite ce style en l’enrichissant de nouveaux items, qui prennent en compte les évolutions technologiques assimilées depuis : on perd le violon de David Cross, mais on gagne les Soundscapes de Fripp et les bidouillages de Mastelotto qui mélange des sons de batterie classique, de batterie électronique et des mini-boucles qu’il déclenche… On peut toutefois être déçu que la batterie électronique n’intègre pas tant que ça les explorations des Projekcts 3 et 4, que l’on retrouvera surtout sur l’album suivant.
Il ne faut pas toujours accuser le Crimson de cette période de s’auto-plagier. LTIA part 4 ressemble certes un peu trop à LTIA part 2, et est trop « coups de boutoir », mais Frakctured est quand même assez différent de Fracture. On perd la tension qui courait au long de Fracture, mais on gagne un passage central complètement dingue, frénétique et virtuose. Par ailleurs, LTIA 4 débouche sur une suite hautement intéressante, I Have A Dream, que je trouve être le meilleur morceau chanté de Crimson, rien de moins. Le traitement sonore de la voix est un gros clin d’œil à celui de 21st Century Schizoid Man, mais ça passe bien aussi sans ce traitement (cf. la version live sur Heavy Construkction). C’est un morceau à la fois violent, avec des roulements de batterie totalement débridés, et mélodique, avec une suite d’accords bien romantique et emphatique.
En dehors des instrumentaux de violence contenue, on trouve le bon instrumental « Heaven and Earth » d’ambiance différente, attribué à Projekct X (même personnel, mais en mode « R&D »). La production sonore est meilleure que la version sur l’album du même nom de Projekct X. Par ailleurs, les morceaux chantés sont moins variés que ceux du très éclectique album Thrak. Les paroles de Belew sont presque toutes dans son style habituel humoristique avec un brin de philosophie. Ce n’est peut-être pas un très bon choix de démarrer l’album sur le parodique Prozakc Blues, alors que la musique de Crimson a toujours été en général à l’opposé du blues. Le traitement sonore de la voix est trop lourd, mais là encore ça va mieux sur les versions live.
Enfin et surtout, il faut souligner le morceau Construkction of Light. Il commence par un instrumental qui s’apparente à une étude de guitare « craft » bien ardue, avec les jeux de basse et guitares qui s’entremêlent dans une précision très « disciplinée ». Cela fait ainsi penser au morceau Discipline, mais c’est nettement moins froid ! Car il y a des pointes de mélancolie qui annoncent la deuxième partie, chantée, philosophique et mélancolique. Ces différents aspects font que ce morceau se dégage du clin d’œil à Discipline et est probablement le plus créatif de tout l’album. Bref, émotionnel bien que très technique. Tony Levin a dû s’y mettre en revenant par la suite dans Crimson, et il indique sur le site DGM que c’est la ligne de basse la plus difficile qu’il a dû jouer avec Crimson. Probablement satisfait à juste titre de ce bijou, le groupe l’a joué systématiquement à tous les concerts post-TCOL et les versions live se sont améliorées au fur et à mesure. Sur le Live in Japan, on s’approche de la perfection.
En conclusion, même si le son est inconfortable, même si ça regarde un peu trop vers le passé et qu’on perd l’éclectisme de Thrak, je ne peux que mettre une très bonne note sur un album qui contient 3 de mes morceaux préférés : I Have A Dream, Construkction of Light et Frakctured (qui aurait pu s’appeler Tartempion, je ne vois pas pourquoi il faudrait comparer à Fracture). Des morceaux dont je ne me lasse pas après de très nombreuses écoutes…
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- Alvus Dei › Envoyez un message privé à Alvus Dei...
Objectivement, mettre moins de 4 boules à un Crimson, ce serait malaisé... maintenant, je vais lui en donner 3 :S
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- bubble › Envoyez un message privé à bubble...
Il en a écrit des conneries quand même .... Mis à part ProzaKc blues et son effet de voix pas top top (je préfère la version live sans l'effet grave perso), le reste est tout bonnement excellent. On est en face d'un Crimson dès plus cérébrale. Globalement je le préfère légèrement à power to believe qui même si la prod est supérieur et contient des titres excellents ( elektric , level five ) ,le chant de belew a tendance à m'énerver et je trouve qu'il y a un peu trop de remplissage ( la suite power to believe : 15 min pas top top heureusement tronçonné en 4 parts ) . Ici mis à part l'effet de voix de prozakc, je trouve le chant pas dégueux (les titres chantés sont mieux aussi musicalement.. l'exellent et psychédélique ‘ into the frying pan’). Sur power to believe on est dans de la pop heavy je ne sais pas quoi... plaisant mais bon...). Finalement c'est un album qui s’est largement bonifié avec le temps. dommage qu'il n'ai pas eu une prod aussi bonne que power to believe . mais rien de délètere quand même. Bref je pense qu'il est grand temps de réhabiliter cet album.
- Stalker › Envoyez un message privé à Stalker...
Bah ouais, c'est triste que Robert Fripp n'ait pas compris que ce qui fait la force de "fracture", c'est ses moments de silence endormant l'auditeur pour mieux le rehapper ensuite... En dehors de ça, l'album est moderne et violent et crtains titres ressemblent même à des études ("the construKction of light 1,2"très bon titre au demeurant, "FraKctured"). Il est dommage que le groupe cache son envie de regarder dans le rétroviseur par de nouveaux sons, l'albumparaît alors malhonnête mais bon, ce qui est fait, est fait. Mis-à-part ça, cela reste un album froid et robotique comme le dit si bien effreet et cela reste un bon projet. Assez décevant par rapport à THRaKaTTaK ou à the repercussions of angelic behavior (bien que ce sernier ne soit pas de KC) mais quand même agréable. Un album pour le fan!
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- effreet › Envoyez un message privé à effreet...
Je ne parlerai décemment pas de chef d'oeuvre avec cet album, son défaut est le fait qu'il ne contient que peu de passages silencieux pour reposer un tant soit peu ses oreilles ( un défaut qu'on retrouve par exemple sur Tales from TO de yes).
Si on prends les morceaux un par un on a affaire à un crimson de qualité. Prozack blues est totalement délirant avec la voix mixée au ralenti de Belew. Sans oublier, le coda i have a dream, c'est un grand moment du crimso.
Après, il est vrai que la prod' reste très spéciale, pour certains elle est trop froide et trop clinique, je pense que c'est la prod' la plus adapté pour les compos du disque. En effet, ce construcktion of light sonne quand même vachement mécanique ( dans le sens industriel), grossièrement je pense que c'est une musique que des machines auraient pu composer tout simplement, c'est ce qui fait son originalité. J'adhère mais je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un chef d'oeuvre!
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- mmyassaisonfirex › Envoyez un message privé à mmyassaisonfirex...
- Le son est très spécial, (c'est loin d'être mon préféré), surtout pour la batterie. Mais il y a de très bons morceaux !
- Jaazzh › Envoyez un message privé à Jaazzh...
- Ultime précision. Je suis fan aussi, j'ai également été déçu par l'ensemble. Mais j'estime qu'une chronique doit rester objective et ne pas juger un album que sur le passé d'un groupe.
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- Jaazzh › Envoyez un message privé à Jaazzh...
- Certes KC ne révolutionne pas en profondeur sa musique sur cet album. Certes quelques morceaux ne s'écoutent que d'une oreille intéressée mais peu passionnée. Mais le jugement est extrèmement sévère (quand je vois certaines notes pour d'infames bouses qui n'ont pas le 1/4 du talent de Fripp). Que les amateurs qui sont passés à coté de cet album au vu des critiques assassines (de fans qui attendent que Crimson change la face du monde à chaque album) se rassurent. Il y a du bon sur cet album. Et notamment le Coda: I have a dream. Il faut vraiment être sourd pour ne pas y reconnaitre un grand morceau de KC.
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- darkoverwestphalia › Envoyez un message privé à darkoverwestphalia...
- Je connais rien des travaux cités par Proggy dans la chronique. Dans l'absolu, et détaché de tout ce procès d'autoplagiat qui lui est fait je trouve l'album plutôyt pas mal, exception faite du lourdingue Prozack Blues. Le parti pris très extrême dans le traitement du son, excessivement froid et détaché s'accorde finalement assez bien au caractère plutôt déglingué et paranoïaque des textes de Belew. Rigide, certes...piteux, je vois pas
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- Tango Mago › Envoyez un message privé à Tango Mago...
- Médiocre dans l'absolu...inacceptable venant de Crimson. Auto plagia à plein nez...et musique de bucherons de A à Z...direction poubelle.
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- Head › Envoyez un message privé à Head...
- Aïe mon foie !
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- fracture › Envoyez un message privé à fracture...
- Et le nuevo metal, c'est The Power to Believe pour lequel on a appliqué ce terme... ;O) Level Five aurait dû en effet s'appeler Larks' part V.... Ceci explique cela. EleKtrik en effet fait toujours dans l'entortillement de guitare, comme cela faisait avec Discipline. Mais Elektrik est un tellement beau morceau avec ce decrescendo inquiétant avant l'explosion... Il n'y a pas cela dans aucun morceau de TCOL, ni de Discipline en fait... Au fait, aur, tu as pu te pencher sur le dernier DVD de KC? Du tout bon ce truc!
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- Trimalcion › Envoyez un message privé à Trimalcion...
- Belew a toujours été très clair dans les interviews : King Crimson est la créature de Robert Fripp, et c'est l'Anglais qui en assure la "direction musicale".
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- torquemada › Envoyez un message privé à torquemada...
- es-tu vraiment sûr que Belew soit responsable de la direction musicale de cet album ?
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- aur › Envoyez un message privé à aur...
- A bas Belew, le nuevo metal c'est pas ma tasse de thé ! Power to believe corrige d'ailleurs le tir ; mais il est navrant de constater que le Crim recycle son passé proche : Electrik et Level 5 ne sont que des relectures de CONSTRUCKTION, LTIA IV, et FRACKTURED !
- fracture › Envoyez un message privé à fracture...
- Je soutiens toujours cet album (même si je lui mettrais 4 plutôt que 5). Mais je dois dire qu'il n'est pas écoutable d'une traite à cause des choix de production... trop bruitiste en effet. Le morceau en eux-mêmes sont superbes (écoutez Prozack Blues, ContruKction of Light ou Larks' part IV sur le dernier DVD, vous m'en direz des nouvelles). KC a fait là un des ses albums les plus progressifs, mais le surcroît de technologie et, je le répète, les choix de production ampute l'album de cette passion dévorante qu'on aurait pu lui donner. En live, c'est magnifique de voir et d'entendre ces morceaux jouer (cf. Heavy ConstruKtion, le Live in Nashville par exemple) mais en studio, cela reste trop froid.
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- passage › Envoyez un message privé à passage...
- Ben oui Progmonster, c'est ce que je pense. C'est pour ça que je le trouve terrible. Ok, il est pas révolutionaire, il ne terrasse personne, mais ce disque déboule comme une machine froide et programmée et ses rouages ne laissent transparaitre aucune émotion, effectivement. Et ça génère un style. Alors oui, ce n'est pas digne de KC, il n'est pas exceptionnel, il n'y a pas de quoi s'agenouiller devant, mais au vu de la qualités de certains riffs et ambiances, ça mérite un petit 5/5 subjectif. La note du coeur.
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