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Robert Wyatt › The end of an ear

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Robert Wyatt - The end of an ear
Chris Envoyez un message privé à Chris...
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Je découvre et j'étais loin de me douter du caractère aussi expérimental de la chose. Un album typiquement gutsien en vérité.

Robert Wyatt - The end of an ear
Jean Pierre Moko Envoyez un message privé à Jean Pierre Moko...

Genial celui la aussi

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Robert Wyatt - The end of an ear
ellington Envoyez un message privé à ellington...

complètement d'accord avec SEN et coltrano ( where are you, my friend ? ) , album sous-estimé et qui gagne sa promotion à l'ancienneté . On pourrait risquer l'axiome : hormis rock bottom et les premiers Soft machine , patrimoine de l'humanité , TOUS les albums de Robert Wyatt doivent être ré-évalués . Une place est libre la-haut entre Mozart et Miles Davis , elle est pour Robert !

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SEN Envoyez un message privé à SEN...

Un album largement incompris même par les fans de Wyatt... Personnellement un des mes préférés...

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Robert Wyatt - The end of an ear
Coltranophile Envoyez un message privé à Coltranophile...

Même si la démarche semble moins personnelle que sur "Rock Bottom" (qui décidément obscurcit d'une certaine façon le reste de l'oeuvre de Wyatt), c'est juste que ce disque est moins "personnellement" abouti car plus tributaire de la passion de Wyatt pour le jazz et en particulier ses éléments les plus novateurs à l'époque. Cela donne un disque que l'on peut qualifier de "free" mais comme seul le père Wyatt aurait pu en enregistrer un. Totalement sous-estimé.

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The Gloth Envoyez un message privé à The Gloth...
Et à quand les chro des albums de Matching Mole ?
Robert Wyatt - The end of an ear
guehlyn Envoyez un message privé à guehlyn...
Et une baffe psyché/free jazz en pleine gueule ! Cet album est un véritable orgasme musical en ce qui me concerne c'est exactement la vision du jazz moderne que j'ais. Merci mille fois monsieur Wyatt
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aur Envoyez un message privé à aur...
PS : les chiffres qui s'intercalent dans le texte sont le fait d'un problème avec les apostrophes. Sorry, gentlemen !!!
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aur Envoyez un message privé à aur...
Tâchons d'analyser l'œuvre avec plus de rationalité : sur « To Caravan and Brother Jim », et « To Carla Marsh and Caroline », ainsi que sur « Las Vegas Tango », on peut observer un subtil travail mélodique et harmonique. Sinon, partout, le bouillonnement de la marque rythmique du batteur fou est inscrit. Le plus étonnant est le souffle lyrique qui se dégage de l'édifice !!! Cette musique est, comment dire, de l'Air, de l'Air intérieur, une émanation psychique, qui refuse à la fois de se complaire dans l'abstraction ou dans la simplicité mélodique. Et après çà, l'ami Wyatt nous la joue : « le jazz, c'est plus grand que moi , … ». Tsshhh, ces artistes !!!
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Wyatt fait la nique à Keith Tippett sur son propre champs de bataille en lui empruntant une nouvelle fois sa section de cuivres (c'était déjà lui qui eut l'initiative d'inviter ces cuivres à rejoindre Soft Machine) ; section de cuivres à laquelle notre animal offre une toile de fonds rythmique. Des montées d'intensité, et des redescentes -les notes se raréfient- , « To Nick Everywhere » sonne comme une Mer, qui, avec la marée montante, ramène avec elle toute une faune frétillante et insolite !!! Par les échafaudage polirythmiques que Wyatt, déchaîné, et Cyrille Ayers, talentueux percussionniste, installent en toile de fond pour Elton et Mark, il stimule ces derniers, les poussant à exorciser ce free jazz qui leur tiens tellement à cœur. Résultat : Elvin Jones et Pharaoh Sanders peuvent pâlir de jalousie ! Chapeau bas à Neville Whitehead, dont les doigts fous se promènent gaiement sur le manche.
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Robert Wyatt - The end of an ear
aur Envoyez un message privé à aur...
Manipulation de bandes magnétiques, déformation de la voix, percussions noyées d’échos. Vaguement porté par une trame, les impros partent en tous sens, le piano galope, enfiévré, et les percussions s'envolent. Des mélodies et des harmonies sont esquissées, mais déchirées aussitôt par tout ce déferlement. Que dire, sinon que les trouvailles rythmiques, mélodiques, les bruitages, et les ambiances, les fanfares éthyliques, s’entrechoquent pour donner naissance à un univers musical unique et halluciné. Et c’est à chacun de créer son chemin là dedans, de-défricher-de-déchiffrer, d’individualiser la perception qu’il en a. C’est comme les suites orangées du Dream, sauf que c’est de touches de couleurs jazzy qu’est recouverte cette toile impressionniste.
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Robert Wyatt - The end of an ear
aur Envoyez un message privé à aur...
Bon ben les fans des impros vocales de Wyatt "Out of work pop singer", devraient se précipiter sur cet album qui mérite bien son 7/6 aux côtés de Rock Bottom. A l’heure où l’ancien batteur de la machine folle fait parler de lui en ces pages, je me décide enfin à m’attacher à l’exégèse désordonnée, passionnée, et non objective de ce manifeste du Free jazz psychédélique. Un album de Wyatt en 1970, c’est un concentré de Wyatt !!! En effet, ce dernier est par trop sauvage et fougueux pour exprimer pleinement, et en musique s’il vous plaît, son humour décalé et déviant, qui s’enfonce ici avec allégresse dans le Chaos de l’Existence agie et plurielle. Et Wyatt l’a, cet instinct du Chaos !!!
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