Vous êtes ici › Les groupes / artistes › U › Ultravox › Ha ! Ha ! Ha !
Ultravox › Ha ! Ha ! Ha !
- 2006 • Universal island records IMCD 325/983 794-9 • 1 CD
cd • 14 titres
- 1ROckWrok
- 2The frozen ones
- 3Fear in the western world
- 4Distant smile
- 5The man who dies every day
- 6Artificial life
- 7While I'm still alive
- 8Hiroshima mon amour
- 9Young savage
- 10The man who dies every day (remix)
- 11Hiroshima mon amour (alt. version)
- 12Quirks
- 13The man who dies every day (live)
- 14Young savage (live)
informations
line up
Warren Cann (batterie, chœurs), Chris Cross (basse, chœurs), Billy Currie (violon, clavier, synthé), John Foxx (chant), Stevie Shears (guitare)
Musiciens additionnels : C.C. (saxophone)
chronique
Là, c'est du lourd, pour son second album (ainsi baptisé par John Foxx en réponse à certaines critiques concernant leur premier opus), Ultravox appuie sur la pédale et balaie toute forme de demi-mesure. Survitaminé au glam et au punk, le disque se révèle plus rythmé, plus sombre, plus agressif et du coup plus cohérent dans son ensemble. L'impression dégagée est que les musiciens ont décidé de moins se disperser en expérimentations (Eno n'est d'ailleurs plus dans l'équipe de production) pour se concentrer sur un objectif plus basique pour le mener à son maximum. 'Nous essayions de monter les fréquences basses des synthés (...) nous voulions travailler comme des terroristes sonores pour rendre les gens malades', dixit John Foxx lui-même et ce sentiment de colère se retrouve nettement dans des pièces comme 'Fear in the western world' parti sur une base glam à la David Bowie qui s'achève sur des sonorités grinçantes ; même l'intro calme de l'excellent 'Distant smile' dégage quelque chose si ce n'est de menaçant du moins de froid. Le chanteur se démène comme un beau diable derrière son micro, plus efficace que jamais car plus écorché et émotionnel, sublimant les mélodies même sur les arrangements les plus traditionnels ('The frozen ones', 'ROckWrok'). Par moment, un lien de parenté s'établit avec les Stranglers pour cette alchimie de punk et de recherche synthétique (l'excellent 'Artificial life' et son orgue possédé). En dépit de l'aspect 'rentre dedans' de l'album, le son Ultravox évolue donc et profile lentement, même si discrètement, la suite, l'exemple le plus flagrant étant 'Hiroshima mon amour', pure composition cold wave ou du moins new wave, basée sur la froideur des claviers, la programmation (et même le saxophone n'y change rien) qui deviendront la marque de fabrique du combo sous l'impulsion de Midge Ure. Personnellement, par comparaison au premier opus, 'Ha! Ha! Ha!' marque non seulement la confirmation du potentiel d'Ultravox mais également une maîtrise accrue de sa musique, laquelle permettra une évolution finalement très logique et naturelle vers des orchestrations futuristes.
Dans le même esprit, Shelleyan vous recommande...



dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Ha ! Ha ! Ha !" en ce moment.
notes
Note moyenne 11 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "Ha ! Ha ! Ha !".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Ha ! Ha ! Ha !".
- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
Tiens, ton com, Gros Bidon, me fait ressortir ce disque que j'ai mais peu écouté, depuis des années... J'aime bien l'étrangeté que j'y retrouve - à cheval entre un certain goût du glam et une froideur/dureté déjà post-punk, pas loin de certains groupes de la scène allemande (Male, Fehlfarben ou Abwärts, même les débuts de D.A.F.). J'y entends aussi du Wire, du Père Ubu - ce qui, n'est pas incompatible, vu comme ceux-là faisaient partie des rares influences avouées (du bout des lèvres, souvent) par une bonne partie de ladite scène allemande. Ah ! Et puis Bowie, aussi - et nonobstant ton com sur Low, beaucoup celui de la période "berlinoise" (décidément), Low donc, Lodgers... Et Heroes, que tu sembles "sauver" du lot, il est vrai ! Mais celui d'Aladdin Sane aussi, ou Hunky Dory. (Ça ne veut pas dire "ah ah, ta version du truc n'a pas droit de citer", hein, je précise, encore heureux ! Plus que je trouve le contraste marrant, entre cette influence que je trouve criante et le peu de cas que tu fais du côté précurseur de Low - qui pour moi est une des racines de ce qu'on entend ici, donc). Ah ! Puis ça me donne envie de réécouter encore Swell Maps, tiens, curieusement. (Et... Chrome ? Bah ouais, j'ai pas assez creusé, en plus, Chrome, de mon côté).
Message édité le 15-06-2024 à 16:15 par dioneo
- Note donnée au disque :
- Gros Bidon › Envoyez un message privé àGros Bidon
Ok, je ne suis pas objectif car j'ai tellement écouté cet album quand j'étais ado qu'il fait un peu partie de ma famille. le titre "Hiroshima mon amour" est à lui seul le symbole de cette époque ou le mélange des synthés et des voix froides aux guitares électriques ouvrait un nouvel univers à nos oreilles formatées Beatles ou Rolling Stones.
- Seijitsu › Envoyez un message privé àSeijitsu
Je découvre Ultravox avec ce disque et ben putain ! Ça défouraille sec tout en étant assez aventureux. Ça fait plaisir de découvrir des disques aussi bons dans la new wave.
- Note donnée au disque :
- Dead26 › Envoyez un message privé àDead26
Un de mes derniers achats chez easy cash. Un album qui m'a immédiatement accroché et que j'arrête pas d'écouter en ce moment, quoique assez surprenant vu que je connaissait que la période new wave, une autre facette musicale du groupe que je ne connaissait pas... Les titres "The frozen ones" ; "The man who dies every day" ; "Hiroshima mon amour" sont vraiment excellents en tou points.
- Note donnée au disque :
- Marti › Envoyez un message privé àMarti
Pour une fois ,je ne vais pas être tout à fait d'accord avec Twilight.. je n'ai jamais réussi à me laisser captivée par ces rythmiques froides et metalliques,le pire étant pour moi,"Hiroshima ,mon amour".le "terrorisme sonore" ,ainsi..très peu pour moi.. Sinon, John Foxx assure, c'est sûr..