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Comus › First Utterance

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ericbaisons      samedi 27 novembre 2010 - 17:30
Grandgousier      jeudi 15 juillet 2010 - 12:56
Raven      mercredi 16 décembre 2009 - 01:46
empreznor      vendredi 26 juin 2009 - 13:11
taliesin      lundi 22 septembre 2003 - 08:07
Progmonster      dimanche 21 septembre 2003 - 11:50

cd • 7 titres • 49:08 min

  • 1Diana4:37
  • 2The Herald12:12
  • 3Drip Drip10:54
  • 4Song to Comus7:30
  • 5The Bite5:26
  • 6Bitten2:15
  • 7The Prisoner6:14

extraits vidéo

informations

Pye Studios, Londres, Angleterre, novembre - décembre 1970

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Glen Goring (guitare douze cordes, guitare électrique, slide guitare, percussions, choeurs), Andy Hellaby (basse, choeurs), Colin Pearson (violon), Roger Wooton guitare acoustique, chant), Rob Young (flûte, hautbois, percussions), Bobbie Watson (chant, percussions)

chronique

L'autre jour, j'ai subi par hasard la bande annonce de la troisième édition de la Star Academy. On peut leur vômir à la face tout ce qu'il nous reste de bile dans le foie, il faut quand même admettre, pour les plus distraits d'entre nous, qu'ils ont au moins le mérite d'être clairs dans leurs intentions. Je n'ai pas halluciné ; j'ai bel et bien entendu : "ils sont seize à vouloir devenir star". "Devenir star", pas faire de la musique... Tout est dit. Ne pas donner tout ce que l'on a dans les tripes. Ne pas voir en ce mode d'expression un exutoire formidable, un medium qui permet de se réaliser, de se dépasser et d'en finir avec nos démons qui nous assaillent et nous torturent, quand c'est le cas et quand il est encore suffisamment temps pour que l'on puisse s'en rendre compte. Comme c'est le cas avec "First Utterance" de Comus. Le premier de leurs deux albums, leur seul bon d'ailleurs. Terrible disque, au propre comme au figuré qui, à l'image de sa pochette, cristallise un certain malaise qui nous ferait nous contorsionner de douleur. Pour traduire ce mal-être, Comus opte pour l'alternance de deux voix, l'une féminine, plutôt angélique à la manière de Celia Humphris du groupe folk rock britannique Trees, l'autre masculine, très franchement instable et mentalement perturbée et dont le parallèle le plus évident à dresser serait avec Peter Hammill de Van Der Graaf Generator, en pire peut-être ! Mi folk (l'album met en scène guitare acoustique, percussions, flûte et violon), mi prog (pour ses longues plages bien barrées comme "Drip Drip"), "First Utterance" n'est en fait rien de tout ça. C'est un disque tribal. Point barre. La folie douce (enfin, façon de parler) qui parcourt ce disque se transmet, outre les inflexions déjantées des voix, par les crispations des instruments, des atmosphères souvent tendues et crispantes qui personnifient à merveille une certaine forme d'instabilité, voire d'incertitude. Bien que paru en 1971, "First Utterance" continue aujourd'hui à parler aux perturbés de tout poils. Et, c'est à parier, le fera encore bien longtemps.

note       Publiée le dimanche 21 septembre 2003

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zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

Je viens de le recevoir....... Oh putaing le truc frénétique... Première écoute de nuit.... Les jambes qui tressautent... Et puis c'est long, en plus...

Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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Je viens de pécho un petit coffret 3 cds intitulé 'Dust on the nettles' qui explore justement cette scène folk britannique sans cesse aux frontières du mysticisme sans jamais plonger finalement dans le chelou...Des babas de la ville qui allaient fumer dans la forêt...Mais il y a de belles choses justement, d'autres un peu plus niaises...

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(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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Ce qui est drôle avec Comus, c'est qu'ils passeraient pour des babos maléfiques, alors qu'en fait c'étaient plutôt des gens de la scène arty londonienne, qui reprenaient des chansons de Velvet dans des clubs de folk fréquentés par Bowie. Un album inspiré du Masque de John Milton, avec moultes horreurs décrites sur ma foi de la très belle musique. De Comus à Momus, finalement, y a pas si loin en fait (premier album folk tiré de la Bible pour l'écossais).

Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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Je viens de l'acheter...Même si je préfère la version Current 93, 'Diana' est un truc de malade; le chanteur notamment avec sa voix de fou ajoute un truc inédit dans ce style de folk dingo malsain...Sans parler des orchestrations, notamment ce violon dément...

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22goingon23 Envoyez un message privé à22goingon23

The Herald est pleine beauté : allie au raffinement du camé, la délicatesse des miniatures enluminées du moyen-âge

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