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The Cult › Love
- 1985 • Beggars banquet BBL 65 CD • 1 CD
cd • 10 titres
- 1Nirvana
- 2Big neon glitter
- 3Love
- 4Brother wolf, sister moon
- 5Rain
- 6Phoenix
- 7Hollow man
- 8Revolution
- 9She sells sanctuary
- 10Black angel
extraits vidéo
informations
Jacobs Studios, Farnham, Angleterre, juillet-août 1985
line up
Ian Astbury (chant), Billy Duffy (William H. Duffy) (guitares), Jamie Stewart (basse, claviers, cordes), Mark Brzezicki (batterie)
Musiciens additionnels : Nigel Preston (batterie sur She Sells Sanctuary)
chronique
- goth glam
C’est avec ‘Love’ que j’ai découvert The Cult et bien que je connaisse le reste de leur discographie, il est toujours resté mon favori et constitue à mon sens le chef-d’œuvre du groupe. Plusieurs raisons à cela : tout d’abord, c’est un disque parfaitement équilibré…je m’explique, The Cult est encore dans sa période gothique mais plus pour longtemps. Après la fin de Southern death cult, Ian Astbury fonde avec Bill Duffy et Nigel Preston le tout aussi météorique Death Cult très vite rebaptisé The Cult avec lequel ils sortent un premier album ‘Dreamtime’. Ian Astbury, très influencé par la spiritualité des Indiens d’Amérique se reconnaît de moins en moins dans la sensibilité post-punk dans laquelle il a débuté. Même constat pour Bill Duffy qui louche plutôt vers un rock plus âpre et plus traditionnel, proche du hard. C’est ce qui fait la richesse de ‘Love’, il évolue sur un fil entre gothique (style vis à vis duquel la formation a désormais un recul sain) et hard rock, en équilibre parfait, sans trébucher un seul instant. Les structures de compositions se rapprochent de schémas effectivement plus rock mais si les guitares sont puissantes, elles n’ont pas définitivement viré au métal (un premier pas sera franchi sur l’opus suivant, ‘Electric’ le bien nommé, nettement moins réussi) et sonnent encore gothique, mais un gothique fortement teinté de glam (style que l’on retrouvera sur les premiers Mission) qui louche du côté des 70’s et même du côté des Stooges (le superbe ‘Phoenix’ a des petits airs de ‘I wanna be your dog’). Certains y voient un disque un peu kitsch, ce qui est bien possible, mais peu d’arguments peuvent contrebalancer l’efficacité des mélodies ; il faut dire qu’avec un chanteur aussi talentueux que Ian et un guitariste comme Billy, l’ennemi est de taille. Je reste conscient du fait que si cet album est souvent très apprécié par les goths, peut-être l’est-il moins parmi les fans de la période plus rock, voir hard du groupe qui lui reprocheront son côté dark, son manque d’électricité et son côté baba. A chacun de juger selon ses goûts, pour moi, il s’agit du chef-d’œuvre de The Cult mais aussi de son chant du cygne puisque peu d’albums se montreront si cohérents par la suite, exception faite peut-être de ‘Beyond good and evil’…que la paix soit avec vous.
note Publiée le mardi 15 juillet 2003
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- SEN › Envoyez un message privé àSEN
Je révise ma note ^^
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- allobroge › Envoyez un message privé àallobroge
Bon les gars, "Love" est incontournable pour "Phoenix", chef d'œuvre goth intemporel aux guitares fantasmabuleuses. "Dreamtime" s'écoute en boucle aussi et le "Southen Death Cult" est génial tout simplement. Certes le virage hard a eu du mal à passer à l'époque mais on se fait à tout et le p'tit dernier "le choix des armes" est aussi un bijou.
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- novy_9 › Envoyez un message privé ànovy_9
Au départ je n'aimais pas trop les Cult, mais c'est avec cet album que leur univers c'est ouvert à moi. "Love" est addictif, je l'ai écouté en boucle à une époque, le meilleur avec les débuts de southern death cult.
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- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
Bizarre ce qui m'arrive avec celui-là... Longtemps, ça a été à petites doses, très peu souvent. L'humeur rarement là pour, en fait, je me disais - pour son côté "héroïque", cette forme particulière de lyrisme, le chant et les thèmes très poésie-presque-adolescente. Mais allez comprendre... Ces jours-ci il me revient toute le temps, il me fait un truc spécial. Son électricité - ces guitares pure-wah sur fond goth-nuits-transparentes-air-fraîchissant-du-soir-de-printemps, woh... - me cours chaque fois sur et sous la peau, toutes les couches de. Même la simplicité des mots me parle - alors qu'à la base, un truc qui s'appelle "Frère Loup et Sœur Lune", euh, c'était pas dit. Ouep... Ça doit être une question de saison. (Très consentant à cette envie d'y revenir souvent, ceci dit. Bonne idée que j'ai eu de le ressortir à l'intuition l'autre nuit, après je ne sais plus quoi qui n'appelait pas du tout cette suite, en plus, il me semble).
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- zugal21 › Envoyez un message privé àzugal21
je rejoins complètement cyprine sur ce coup là : rarement écouté, mais à chaque fois avec un plaisir très grand.
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