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Senex IV › Dolls house
- 2019 • Senex Records SENEX003 • 1 CD digipack
cd • 10 titres
- 1Trouble
- 2Tramp
- 3Valentine
- 4My sister is a serial killer
- 5Let me hug you
- 6Junk lovers
- 7Treehouse
- 8Blind
- 9Don't be afraid
- 10Watching you
extraits vidéo
informations
Crooks Hall, Suffolk, Grande-Bretagne.
https://senexiv.bandcamp.com/
line up
Dave Middle (chant, batterie), Rob Shaul (guitare), Mark Tingey (basse)
chronique
Ca m’a toujours épaté, les batteur(se)s-chanteur(se)s, les deux activités requièrent déjà tellement de souffle en elles-mêmes qu’assurer les deux conjointement, c’est quelque chose quand même. C’est d’autant plus cocasse quand le combo se nomme Senex IV, ça l’est moins quand quand on sait que les musiciens proviennent de projets tels que 13th Chime, The Vanishing Point, The Final Scream ou Long Bone Trio. Autrement dit, voilà des gens pour qui la musique sombre n’était pas juste une phase. Avec ce nouveau groupe, les mecs ont souhaité revenir aux bases, ce goth engendré du punk, puissant et torturé. C’est exactement la philosophie de ce premier album bourré de punch; rythmiques tribales sans concession, guitares acérées, un chant convaincu où l’on décèle une forme de décadence vicieuse, de celle du type qui s’éclate à te foutre la trouille avec ses histoires effrayantes. D’ailleurs, un pouce en l’air pour Dave Middle (les autres aussi, hein, notamment le bassiste) toujours aussi performant malgré les années, on a peine à penser que ce chanteur est un quinquagénaire tant son timbre incarne encore une forme de morgue juvénile. A l’exception de ‘My sister is a serial killer’ torve dans on climat de film noir, l’unique morceau plus tranquille (mais pas moins sombre), le disque est une succession de brûlots guerriers où se croisent la passion intacte et la bouteille acquise, l’énergie et la noirceur. Pas la moindre chute de tension, même si le groupe varie ses angles d’attaque, l’album s’écoute au turbo, en passant de la perversité lourde (‘Don’t be afraid’, ‘Watching you’) aux cavalcades tendues (‘Trouble’, ‘Let me Hug you’)… L’impression qui s’en dégage est celle d’un tueur dans une maison abandonnée qui joue les vicieux face à un miroir fendu mais perdant parfois complètement ses nerfs, comme si un ectoplasme maléfique cherchait à être vomi par son cerveau. On reconnaît dans ces compositions la vieille école, celle qui n’a pas peur de se confronter à l’âpreté de l’obscurité, celle qui n’a rien de sexy et peut même conduire à la folie. ‘Dolls house’ éclate non seulement de par la qualité de ses mélodies mais aussi de son atmosphère bien flippante. Le mal qui prend de l’âge, ça n’a rien de rassurant, même si le groupe a engagé un batteur à plein temps...
note Publiée le mardi 11 octobre 2022
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