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Love Is Colder Than Death › Teignmouth
- 1991 • Hyperium records 391 0004 2 • 1 CD
cd • 13 titres
- 1Tired to death
- 2Very III
- 3Structure
- 4Town E.
- 5Questo Mostrars
- 6From the fog
- 7Island
- 8Abiata
- 9For one Ludwig F.
- 10Sex and horror
- 11Chorn
- 12Wild world
- 13Exit out
extraits vidéo
informations
Megasound Tonstudio, Eckental, Allemagne.
chronique
Teignmouth, riante cité du Devon tire son nom de la rivière Teign, le mot ‘mouth’ étant à comprendre comme embouchure. La côte en compte d’ailleurs plusieurs de ces villes de bord de mer, Sidmouth, Plymouth, Exmouth, Weymouth, Bournmouth… Une région splendide de carte postale dont le climat doux incite nombre de vieilles carcasses un peu fortunées à aller y finir leurs vieux jours. En l’occurrence, c’est d’un groupe allemand dont je dois parler mais on ne perd jamais une occasion de s’instruire en prime. Quatorze ans que je n’avais rien écrit sur eux, l’occasion de brasser de la nostalgie, notamment à l’évocation du défunt label Hyperium. Le contenu de ma chronique demeure pertinent pour ce premier essai mais à bien y écouter, ce n’est plus tant à Dead Can Dance qu’on pense mais à Propaganda. Il y a bien quelques influences (‘Questo mostrarsi’, très religieux avec ses orgues, ‘From the fog’ qui plagie un brin ‘Frontier’) mais les compositions où nos Allemands assument leur aspect darkwave sont majoritaires et plus intéressantes. La technique de laisser le chant féminin éthéré dominer sur la première partie du CD pour conclure par une poignée de chansons plus dure avec une voix masculine plus torturée était déjà de mise sur ce premier essai. Cette méthode à faire hurler les puristes me convient bien, le combo assume clairement son matériel électronique, ses influences new wave en plus du néoclassicisme, cherche à faire danser sans honte. Cette fausse dualité aux airs de Yin and Yang me paraissait la patte de Love is colder than Death, une patte que le combo gommera de plus en plus pour ne plus sonner que comme un clone de Dead Can Dance, dommage. Même si cette musique amène une belle bouffée d’air des falaises, de parfums de dentelles à la cannelle, sur le dancefloor, elle demeure une musique de club plus que de randonnée en nature, avec de vrais tubes tels que 'Wild world'. Tant mieux. Avec ses structures travaillées, ses beats secs, ses sonorités obscure, le combo évite le piège du heavenly béat. Ces deux premiers opus m’ont toujours paru complémentaires, plus âpres dans leurs lignes malgré la beauté perpétuellement sous-jacente, avant qu’avec ‘Oxeia’ les musiciens ne délaissent quelque peu les influences purement wave. Le petit clin d’œil à William Blake est aussi de mise et tout va bien. C’est toujours sympa d’aller fouiller un peu les tréfonds de sa collection de disques…
note Publiée le lundi 15 février 2021
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- SEN › Envoyez un message privé àSEN
Un album qui se disperse totalement au fil des morceaux et qui ne tient malheureusement pas ses promesses... dommage, la suite ne me convaincra pas davantage !
Message édité le 17-09-2023 à 14:05 par SEN
- Note donnée au disque :