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Austere › Withering Illusions and Desolation

cd 1 • 5 titres • 56:31 min

  • 1Unending Night8:32
  • 2...Memories9:26
  • 3The Dawn Remains Silent8:31
  • 4Withering Illusions And Desolation10:37
  • 5Coma17:59

informations

line up

Desolate (guitare, basse, claviers, voix), Sorrow (batterie, voix)

Musiciens additionnels : Balam (voix sur morceau 3)

chronique

Alors que je m’apprêtais à lâcher quelques phrases désobligeantes sur les débuts discographiques d'Austere dans ma chronique de To Lay Like Old Ashes, je me suis dit que la déontologie m’imposait tout de même de reposer sérieusement les oreilles sur ce Withering Illusions and Desolation. J’ai bien fait, car mes souvenirs n’étaient pas nets, et j’allais dire des conneries. Loin d’être un précurseur un peu raté, bas de gamme, primitif de leur ultime sortie, Austere y est en fin de compte assez différent. Beaucoup moins drudkhien, et donc, plus personnel. Je dirais aussi, plus intimiste, moins démonstratif, moins « à s’arracher les cheveux de désespoir », comme sur l’autre. Je lui trouve des qualités différentes, comme cette ambiance nuageuse, brouillardeuse, hivernale, propre aux productions black metal qui réussissent le tour de force d’être à la fois crades et évocatrices, au plus loin de la production « blockbuster » de To Lay. S’il prend moins aux tripes que ce dernier, Withering a néanmoins un charme contemplatif qui me le rend très attachant. C’est un black en terres désolées, habité par ces deux seuls tarés de Sorrow et Desolate. Leur musique est comme une maison de fous en pleine forêt. Ils y poussent des cris à effrayer les chouettes, de longs miaous de chats malheureux. Le froid entre par toutes les interstices. Les spectres errent sur les chemins alentour. Withering ou Wuthering ? C’est un peu Sorrow et Desolate sur les hauts de hurlevents, sauf que c’est pas que le vent qui hurle. Lugubre, un peu flippant et en même temps grotesque, mais malgré tout, on s’y sent chez soi. Pas la meilleure musique pour animer une soirée ; plutôt propice aux nuits infinies de méditation. « Coma », dans une ambiance très Paysage d’hiver, ferme d’ailleurs le disque de la plus belle des manières, sur la répétition insistante d’un même riff (technique qui sera reprise avec succès, à mon avis, sur « Coma II »). Il faut être prêt à rentrer dans leur jeu. Si oui, c’est une excellente petite pièce de DSBM.

note       Publiée le vendredi 15 janvier 2021

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