Altar De Fey › The insatiable desire...for more

Exactement, nous aussi, le public, on est dans le même état…Un insatiable désir de plus de galettes de Altar de Fey ! Il ne serait d’ailleurs que justice qu’ils récoltent un peu de la gloire qu’ils n’ont pas eue dans leur jeunesse. Ce d’autant qu’il vieillissent bien. Là où d’autres sont devenus grassouillets, un peu pathétiques, eux conservent leurs silhouettes faméliques et louches de goths des caveaux, le chant décadent, l’inspiration aux maximum pour relifter d’anciennes compositions ou en écrire de nouvelles. Ce deuxième opus conserve le niveau de qualité du précédent. Du deathrock aux thématiques occultes : télékinésie, vampirisme, meurtres (Elisa Lam et sa mort mystérieuse dans un hôtel de L.A.). Difficile de ne pas être dithyrambique en écrivant sur ce groupe tant ils ont tout pour eux, le charisme, le talent, un sens de la mélodie redoutable (écoutez-moi ces lignes de gratte, ces refrains), une instrumentation deathrock bien gérée, avec rythmique solide, guitare grinçante et un chant barré à souhait. Rien de poussif, les mecs habitent leurs musique et cela se sent. Fière, torturée, conquérante, elle déboule en raflant tout sur son passage, de A à Z, aucune chanson n’étant faible. Dire que tant de potentiel aurait pu ne jamais figurer correctement sur sillons. Pourvu qu’ils nous fassent au moins le coup de la trinité !