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Call › Obsession
- 1997 • ConSequence Records CON 114 • 1 CD
détail des votes
Membre | Note | Date |
---|---|---|
Shelleyan | mardi 4 juillet 2017 - 16:57 |
cd • 10 titres
- 1Prelude
- 2Dark angel
- 3Lady of death
- 4Mutilation
- 5Lick slave
- 6Obsession
- 7Dark room
- 8Submission
- 9Lick slave 2
- 10Katharsis
informations
line up
Dietmar Percht (chant, électronique, effets, programmation), Petra (chant féminin, guitare)
chronique
La Belle et la Bête, voilà qui résumerait (de façon un brin simpliste) la différence entre Die Form et Call. Pourquoi les comparer ? Parce qu’outre la dualité homme/femme, les deux projets tournent autour du fétichisme et ses implications émotionnelles, symboliques, philosophiques, érotiques. Là où Philippe Fichot et Eliane P. privilégient une approche raffinée, nuancée, trouble, de cette dualité complémentaire entre désir et douleur, Dietmar Percht et Petra préfèrent l’attaque frontale, crue, grinçante, lourde…Les Français incarnerait l’aspect Salon, les Autrichiens, les backrooms. Rien de péjoratif, juste une précision des contours. Call aime taper dans le lard (les titres d’albums sont explicites, ‘Domina’, Flesh’), d’où une musique moins froide, moins synthétique. Le duo se plait à osciller entre une approche EBM dure (‘Dark angel’, ‘Lick slave’ qui sonne comme du Hocico avant l’heure) et des chansons plus angoissantes, pesantes (‘Lady of death’, ‘Obsession’), voir carrément indus dans le rendu (‘Submission’); le chant masculin trafiqué à l’extrême, l’ajout de guitare apportent une touche industrielle crissante à l’ensemble qui sied plutôt bien à la portée agressive de la musique. Une agressivité qui n’est pas sans jouer sur un brin de retenue pourtant. Nous sommes loin de l’effeuillage ou des caresses de cravache, cela n’empêche pas pourtant un vrai soin apporté aux sonorités et aux structures des morceaux, sans oublier l’intervention de la voix féminine, angélique, dans ce bloc de noirceur qui complexifie la portée de la musique. Le syndrome du ‘De Profundi’ en somme. Voilà qui permet à ‘Obsession’ de bien tenir le test du temps vingt ans plus tard et d’évoquer les grandes heures de l’indus EBM des 90’s (Yelworc, Mentallo and the Fixer, AmGod, Placebo Effect…). Certains scalpels découpent délicatement, d’autres adorent trancher les chairs; Call appartiendrait plutôt à la seconde catégorie.
note Publiée le mardi 4 juillet 2017
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- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo born to gulo est en ligne !
Un peu brutasse, oui ; réécouté y a pas si longtemps, ça me frappe moins, mais à l'époque, sur des compiles, j'avais trouvé ça assez ahurissant de bourrinisme.