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Johan Tronestam › Arthur Went Above the Clouds

cd • 9 titres • 78:04 min

  • 1Climbing the Beanstalk 11:12
  • 2A Reflection on Possibilities 8:48
  • 3A New Discipline 7:58
  • 4Arthur went Above the Clouds 8:46
  • 5The Kármán Line 6:44
  • 6A Journey of no Return 9:26
  • 7Magnitude 7:48
  • 8Mining Operations in the Solar System 8:36
  • 9Anti-gravity 8:46

informations

Composé, enregistré and masterisé par Johan Tronestam au TeamQuasar studio entre 2013 et 2016

On peut avoir des informations supplémentaires sur cet album, de même qu'entendre des extraits, en visitant le lien Bandcamp suivant: https://syngate.bandcamp.com/album/arthur-went-above-the-clouds

line up

Johan Tronestam (Claviers, synthés, percussions électroniques, séquenceur et FX)

chronique

  • rock cosmique genre garrison

Toujours inspiré par des œuvres de science-fiction, Johan Tronestam plonge dans l’univers d’Arthur C. Clark afin de pondre un autre petit bijou de rock électronique cosmique qui balance toujours entre les influences de Jean Michel Jarre et de Michael Garrison. Composé entre 2013 et 2015, “Arthur Went Above the Clouds” est une collection de 9 titres, il parait qu’il y a du matériel pour un autre album qui pourrait voir le jour plus tard, qui puise ses racines dans The Long Journey et que le synthésiste de la Suède dédie à la mémoire de son père décédé en Mars dernier.
Après une introduction ambiosphérique qui dépasse les 150 secondes, "Climbing the Beanstalk" dévoile un bon rock électronique qui se rapproche de l’ouverture de The Long Journey. Le rythme est soutenu par de sobres percussions qui martèlent une cadence molle mais entraînante et une ligne de séquences qui épivardent des ombres reluisantes. On y entend des ondes de synthé copiées des mugissements de sirènes et de beaux solos qui étendent une approche harmonique larmoyante. "A Reflection on Possibilities" est plus vif, plus entraînant, avec des percussions motoriques, des séquences bondissantes et des nappes de synthé qui flottent avec un brin de mystère dans les harmonies. C’est un titre enlevant qui fait très Michael Garrison avec un beau décor sonique où le cosmos défie le rock électronique. La 2ième partie offre une belle lutte entre séquences et percussions qui restructurent légèrement une approche rythmique emmitouflée dans des fredonnements célestes. Les pieds mordent le tempo! L’ouverture de "A New Discipline" me fait penser à celle de Voice dans Robot d’Alan Parsons. Quoiqu’un peu plus animée, c’est entre un mid et un up tempo, la structure de basse séquences rappelle des souvenirs. Peu à peu, Johan Tronestam orne son approche avec des séquences qui papillonnent sous les douces ondes d’un synthé aux harmonies flottantes et mélancoliques, surtout avec l’apparition d’une chorale de spectres. La pièce-titre débute dans une approche ambiosphérique avec un genre de marche funèbre où le synthé couche des harmonies plaintives. Le rythme s’installe graduellement afin d’atteindre une bonne cadence avec un beau jeu de séquences nerveuses qui sautillent dans une approche chaotique. Toujours très présent, le synthé épivarde mélodies et effets entre de beaux petits solos et des nappes de voix. L’approche est très progressive et cela en fait un des titres les plus intéressants du répertoire de Johan Tronestam. "The Kármán Line" offre un autre bon rock électronique avec un mid-tempo nourrie par une structure de séquences dont les bonds entremêlés donnent une approche aussi fluide que saccadée. On dirait un train qui roule tranquillement sur des cimes ornées de voix et d’effets cosmiques. Les harmonies, mise à part les voix peut-être, sont absentes ici. J’aime bien le rythme mou et ondulant de "A Journey of no Return" où le synthé étonne avec son approche très mélancolique. C’est mon petit coup de cœur à cause de sa mélancolie qui fait très film Français des années 70. Très bon! "Magnitude" roule entre les deux pôles de "The Kármán Line" et "A Journey of no Return". "Mining Operations in the Solar System" est un bon rock cosmique entraînant qui est étouffé dans son enveloppe de basses séquences qui oscillent avec la fluidité de sa lourdeur. "Anti-gravity" termine ce dernier effort de Johan Tronestam avec un rythme mou et sautillant nappé de nappes et de solos astraux.
Comment ne pas aimer la musique de Johan Tronestam? Voguant sur les influences de 2 grands acteurs dans le domaine du rock cosmique électronique, le synthésiste Suédois offre toujours une musique enlevante qui est truffée de belles harmonies, de bons effets sonores intergalactiques et de bons solos. Une MÉ où le synthé et les séquences cohabitent librement sans se faire de l’ombre. Et “Arthur Went Above the Clouds” est moulé dans ce style. Un bel album qui va plaire assurément aux fans de Tronestam. Et ceux qui s’ennuient du style de Michael Garrison? Ils devraient suivre la carrière de Johan Tronestam!

Bon
      
Publiée le jeudi 10 novembre 2016

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