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Covenant › Dreams of a cryotank
- 1998 • Off Beat / SPV SPV 084-22252 • 1 CD
cd • 12 titres
- 1Theremin
- 2Replicant
- 3Shipwreck
- 4Void
- 5Hardware requiem
- 6Shelter
- 7Wasteland
- 8Voices
- 9Edge of dawn
- 10Speed
- 11Cryotank expansion (1/Dawn; 2/Noon; 3/Dusk; 4/Night)
- 12Theremin (club edit)
extraits vidéo
informations
La première version propose une autre couverture ainsi qu'une track-list légèrement différente.
line up
Eskil Simonson (chant, musique), Clas Nachmanson (musique), Joakim Montelius (musique)
chronique
Covenant ou la classe scandinave: ‘We dance to the sound of sirens and we watch the genocide to relax’…Loin de la prétention carton-pâte de VNV Nation ou pseudo-sociale de Culture Kültur, Joakim, Eskil, Clas ne philosophent pas pour ne rien dire et agissent, travaillent leur son. Influences EBM old school avec une larme d’indus et une volonté pop, la touche hivernale en plus. Ce premier essai demeure mon préféré à ce jour car il constitue une galette exigeante, loin du créneau future pop, synthie pop, gloubiboulga pop ou je ne sais quoi d’autre, dans lequel on a vite tenté de les enfermer. Oui, le groupe a un bon chanteur à la voix grave et sensuelle (avec des textes intelligents) qui joue un rôle déterminent dans la réception émotionnelle des morceaux; oui, certains titres sont de vrais tubes (‘Theremin’, ‘Void’, ‘Speed’) mais il y a le reste. Le splendide et apocalyptico-mélancolique ‘Shelter’ avec plus d’une minute de bruits d’explosion, de sirènes et samples de discours en intro avant quelques pépiements d’oiseau pour enchaîner sur le reste de la chanson, bijou pop sur rythmiques à base des explosions du début; ‘Replicant’ ou la science-fiction du Nord avec ses ambiances glacées, robotiques, martiales (les influences Front 242 sont très présentes); ‘Wasteland’ ou la déclinaison techno étouffée se mêlant à l’EBM old school, sans négliger le chant de Eskil plutôt magistral; last but not least, un ‘Cryotank expansion’ s’étirant sur plus de 25 minutes, une pièce purement dark ambiant, cinématographique, aux ambiances lourdes, froides, parfaite pour un film de science-fiction ou un court-métrage expérimental, ou les deux à la fois. ‘Hardware requiem’, dansant mais nettement plus menaçant dans ses intentions, avec rythmiques martiales pour cyber-nazis décérébrés du future (genre Iron Sky, épisode 13) que même les petits breaks synthétiques ne diluent jamais totalement. ‘Dreams of a cryotank’ est un disque épais sur lequel on danse les pieds figés dans le béton frais, un univers étouffant où toute matière organique semble avoir péri, une descente aux enfers mécanique au bout de laquelle, malgré tout, on se plaît à rêver de lumière.
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commentaires
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- Hazincourt › Envoyez un message privé àHazincourt
Un bon groupe au début, de la bonne EBM bien musclé qui a trop flirté avec la synthpop au bout d'un moment et perdu ce coté rêche de leurs premières prods. Je les ai vu en concert pour "Europa" vraiment chouette, après ce disque j'ai laché par contre.
- Wotzenknecht › Envoyez un message privé àWotzenknecht
Je ne connais que le "club edit" de 'Speed' (sur l'EP Theremin mais aussi disponible sur une compilation), mais c'est un titre qui m'a tant marqué -c'est ce titre qui m'a décidé à me lancer dans le DJing- qu'il va bien falloir que je me penche sur le reste de cet album.
- mangetout › Envoyez un message privé àmangetout
La version "Club edit" de "Theremin" est une tuerie sans nom, le morceau d'origine était déjà très bon, mais là je trouve que la rythmique plus rapide et dansante est d'une efficacité redoutable et donne au morceau un superbe coté Nitzer Ebb (avec en plus ces putains de refrains hymniques ‘We dance to the sound of sirens and we watch the genocide to relax"). Sinon l'album est excellent, un classique de cette deuxième vague d'EBM qui malheureusement aura tendance à virer (très/trop rapidement) techno-trance-mord-moi-le-noeud, les références à l'indus étant remisées dans un tiroir dont on aurait perdu la clef, telles ces photos sépias d'un autre temps.
- Raven › Envoyez un message privé àRaven
Un classique. Rudimentaire, naïf, mais avec cette aura polaire qui aimante...
- Note donnée au disque :