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Gaza › I don't care where I go when I die
- 2006 • Black market activities BMA015-2 • 1 CD
cd • 11 titres • 49:59 min
- 1Calf
- 2I Don't Care Where I Go When I Die
- 3Hospital Fat Bags
- 4Gristle
- 5Sire
- 6Slutmaker
- 7Hell Crown
- 8Moth
- 9Cult
- 10Pork Finder
- 11Untitled
informations
La dernière piste ne contient que du silence et un bruit de mitrailleuse (?) sur les ultimes secondes.
line up
Jon Parkin (voix), Michael Mason (guitare), Luke Sorenson (guitare), Anthony Lucero (basse), Casey Hansen (batterie)
chronique
- crossover > hervéner core
Gaza avait fait son petit effet en 2006, année faste pour le Hamas. Je me souviens même que l'un de mes collègues (ce cyberpunk à lunettes de Saïmone en l'occurence) en avait fait quelques louanges peu de temps après en mode "ouais groupe sympa, bonne valeur montante". Gaza hein, pas le Hamas. L'a-t-il ressorti pour constater que c'était surtout un groupe sympathique plus que réellement dangereux ? Parce que y en reste quoi de la valeur montante aujourd'hui ? Et est-ce que je vais revendre ce disque dont je cherche encore l'utilité dans mes rayons ? Oui, bon... Ce premier tabasse assez vigoureusement. Sans trop savoir où il va... Gaza, pour situer de la façon la plus juste et technique aux amateurs de grind voire de death technique qui seraient pas passés par ce groupe second couteau : ça dégueule et c'est volontaire, jeune et criard, assez musclé. Vous voyez comme c'est tout de suite plus clair ? HxC qui mouline à bloc. C'est assez appliqué aussi, malgré les passages convergiens chiés par-dessus jambe. C'est du gros grind mutant, wannabe terroriste ultime du secteur certes, avec la gueulante amateure qui se contrôle plus qui se sent plus growler ou corer, avec des geysers de riffs qui virent à la dissonance plus par excès que par calcul, et puis une dose de mélodie quand même (si si), hein, on reste pas dans le coup de surin monomaniaque, plus dans une définition du groin noirci au charbon qui te souffle à deux centimètres de la gueule mais avec une pâquerette à chaque narine. Les guitares sont assez voraces ici, ou plutôt compactes, thrombose-core, et puis j'adore tous ces petits effets façon "cui-cui cui-cui, BLAM BLAM BLAM", ça s'appelle comment ? Boarf inutile de se prendre la tête à chercher, j'aime pas savoir le nom de mes douleurs. C'est ça qui les a fait ranger dans la catégorie mathcoreux ? Soyons sérieux : ce skeud m'évoque autant les maths que Today Is The Day. C'est plutôt mat, et c'est en boule de nerfs. C'est chauve et c'est quidam véner comme le chanteur avec son physique de Hervé qui pète son câble à la sortie du bureau, qui joue à se faire peur... Ce Gaza tarboule assez copieusement la gueule dans ses passages les plus forcenés, c'est tout ce qu'on lui demande. Il a aussi cette petite touche sludge et un chouia noise rock qui lui confère un grain certain, sans aller jusqu'à parler de classique coreux on tient... un album méritant sa pochette. Et qui gardera donc une petite place réservée dans le placard, sous les fringues, comme un outil contondant en cas d'intrusion vandale.
note Publiée le mercredi 10 juin 2015
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- Raven › Envoyez un message privé àRaven
ouais TGIAC ils l'ont décapité, le mouflon ; mais pour le coup ce serait comme vouloir établir une battle entre Neurosis et, euh... Unsane ? (huhu)
- saïmone › Envoyez un message privé àsaïmone
haha euh pas réécouté depuis des siècles en effet... mais j'avais bien aimé, les premières pistes sont mortelles... mais ce que Gaza aurait pu devenir, This Gits is a Curse l'est devenu à sa place je crois bien. Allez je le dépoussière
- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
(décidément...) Voilà ta réponse : je l'ai revendu il y a tout juste quelques semaines ; sans même le réécouter, sinon c'est trop facile.