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Solar Quest › Orgship
- 1994 • SSR Records SSR 131 • 1 CD
cd • 8 titres
- 1The Belle Of Atlantis 11:28
- 2Singtree 6:20
- 3Awaken Kundalini 6:42
- 4Liquid Sky 8:50
- 5The Open Path 9:02
- 6Save The Whale 8:14
- 7Requiem For A Lily 3:55
- 8Flying Spirals 17:11
informations
Recorded at Ted's Garden (London), One Two & SSR Studios (Brussels), mixed at One Two, mastered at Digipro, technical support - Splad (London), Nicolas (Brussels), manufactured in Austria, all compositions published by Les Editions De La Bascule.
line up
George Fleming-Saunders
Musiciens additionnels : Drummers Of Gomera (percussions sur 4), Kirsty (voix sur 1, 3, 8), Theresa (voix sur 6)
chronique
Les premières nuits où j'écoutais ce disque au casque, il m'arrivait toujours la même chose : je me laissais glisser dans les bras de Morphée par la lente et duveteuse pente qui fait office d'ouverture. Incapable de me rappeler du moindre élément des autres titres, perdu dans les ondulations de mes propres ondes Théta, j'oubliais tout, flottant dans un nuage aux teintes multiples se fondant les unes dans les autres en toute sérénité. Et soudainement, 'Requiem for a Lily' me prenait de court. Partiellement éveillé, la conscience tournée vers l'intérieur du crâne alors transformé en cathédrale, j'écoutais religieusement cette pièce maîtresse d'orgue et de choeurs électronique m'emporter dans leur grandeur tant tragique que supra-naturelle, avant de lentement replonger sous l'effet de l'hypnotique et ample 'Flying Spirals' dans un sommeil profond. J'aimerai pouvoir vous décrire plus avant cette expérience mais je ne peux que vous inviter à faire de même ; et pour peu que vous ayiez (ou ayez eu) une âme de grand rêveur, cela devrait se passer à merveille. Il m'aura fallu réécouter ce disque maintes fois au grand jour pour percer ses mystères, dont le secret réside dans une subtilité et une précision que l'on n'avait pas entendu depuis le Substrata de Biosphere ou le 76:14 de Global Communication. Ces pads gigantesques, ces discrètes et subtiles apparitions de la TB-303, comme sur 'Save the Whale' (Solar Quest possède un vigoureux passé acid-trance), cette fluidité gracieuse : autant d'éléments qui, couplés à une grande liberté prise sur le temps et l'espace (c'est-à-dire en terme de durée et d'agencement dans le champ sonore) nous font ressentir selon les situations l'effet d'un grand calme, d'un voyage spatial ou intérieur, ou plus terrestre pour certains via tout un tapis d'infrabasses aussi gigantesques que retenues. La taille des éléments semble importer peu : ainsi la rythmique de 'Singtree' a beau être à peine perceptible, elle tient tout un ensemble de basses et de petites touches si réminiscentes de Biosphere d'un seul tenant. Et ce 'Flying Spirals' final, aérien et cotonneux, ne tient pourtant qu'à une toute petite panoplie d'éléments qui se diffusent lentement dans l'espace préalablement purifié par une ligne de basse régulière et tétanisante. Il faut encore une fois se laisser porter par le courant, sans jugement ni appréhension, pour laisser faire cette grande pacification mentale et physique qui vous libère dix-sept minutes plus tard, l'esprit un peu plus serein et souriant. Solar Quest sortait ici dans la plus grande discrétion l'une des pièces maîtresses de l'ambient psychédélique de la décennie, à la durée de vie virtuellement infinie tant ses éléments n'en finissent pas de scintiller écoutes après écoutes, années après années.
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- Gros Bidon › Envoyez un message privé àGros Bidon
Moi j'appelle ça de la musique électronique d'ambiance pas très originale. Ça ne fatigue pas mes enceintes ni mes oreilles en tout cas.
- Note donnée au disque :
- Seijitsu › Envoyez un message privé àSeijitsu
La chronique parle d'une musique de grand rêveur (ou raveur ?) et c'est exactement ça. C'est un digne prolongement des premiers albums de The Orb avec une techno hybride, mi ambient, mi dub et dont le génie réside dans cette capacité à bercer l'auditeur sans l'endormir. Si je comprends tout à fait la comparaison avec Substrata, je considère Orgship bien plus indispensable et mémorable.
- Note donnée au disque :
- Wotzenknecht › Envoyez un message privé àWotzenknecht
Oui, il a fait beaucoup d'acid en 12" et quelques autres albums dont un plus trance nommé AcidOphilez, passablement introuvable malheureusement...
- Note donnée au disque :
- brighter_paëlla_now › Envoyez un message privé àbrighter_paëlla_now
Ce disque ne m'avait pas fait grand effet, mais j'étais sur en lançant la lecture que j'allais avoir droit à de l'acid pure et dure, ne connaissant du mec uniquement son fameux Acid Air Raid.