Ultra › I Can't Stand A Bitchy Chick

Vous vous souvenez du tube des deux ahuris Gray et Barbelivien : «A toutes les filles que j'ai aimées avant» ? Oui oui, celles-là même qui sont devenues femmes maintenant... eh bien oubliez un temps cette entêtante guimauve parce que ce single d'Ultra en est l'exacte antithèse... je vous explique : ces types sont des gorets, des malpropres de l'intromission, des frappes qui ne savent pas ce que demander la permission veut dire, je ne parle même pas d'un merci-c'était-trop-bon, et qui s'essuient le groin comme je descends mes poubelles... le genre sado-agricole, quoi... ça, Ultra, il faut reconnaître que c'est plutôt une musique d'homme, le style à organiser dans le salon des orgies chevalines, à réunir une bande d'étalons enragés qui attendent la saillie après quarante jours de carême... le genre à fourer dans le noir le premier trou à portée de mandale, le rictus en guise de capote, la fureur du désir inassouvi en bandoulière... des tripiers du dimanche qui se servent de leur dard comme d'un opinel, et qui triturent les chairs à la recherche du temps perdu... des dilettantes bellmeriens qui s'amusent à te refaire l'anatomie pour pas un rond, du contorsionnisme façon cirque de pékin, le chinois au garde-à-vous... du genre sûr de lui, à roter en fin de banquet et à capella la psalmodie laiteuse des sexes repus... et ils seront tous de la partie les salopards : Tengelmann-bâton-d'âne, Mücke-la-muqueuse, Degeneratus-saigneur-des-anus... tous des pros du vagin denté, canines aiguisées de préférence, et babines retroussées... croyez-moi, il ne faut pas leur en promettre à ces trois-là, parce qu'avec eux tout s'enchaînera très vite... des gorets, je vous dis.