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Penguin Cafe Orchestra › Penguin Cafe Orchestra

15 titres - 46:56 min

  • 1/ Air à Danser (4:25)
  • 2/ Yodel 1 (4:02)
  • 3/ Telephone and Rubber Band (2:30)
  • 4/ Cutting Branches For a Temporary Shelter (3:01)
  • 5/ Pythagoras's Trousers (3:22)
  • 6/ Numbers 1-4 (6:15)
  • 7/ Yodel 2 (4:30)
  • 8/ Salty Bean Fumble (2:09)
  • 9/ Paul's Dance (1:43)
  • 10/ The Ecstasy Of Dancing Fleas (3:56)
  • 11/ Walk Don't Run (2:57)
  • 12/ Flux (1:35)
  • 13/ Simon's Dream (1:44)
  • 14/ Harmonic Necklace (1:17)
  • 15/ Steady State (3:30)

informations

Angleterre, 1977-1980

line up

Helen Liebmann (violon, violoncelle), Geoff Richardson (basse, guitare, percussions, violon, ukulélé), Gavyn Wright (violon), Simon Jeffes (orgue, basse, guitare, percussions, piano, violon, batterie, harmonium, ukulélé, voix), Steve Nye (bongos, batterie, claviers, piano électrique), Neil Rennie (ukulele), Giles Leaman (hautbois), Julio Segovia (percussions, cymbales), Peter Veitch (violon, accordéon), Braco (percussions, shakers, batterie)

chronique

Passer d'une mélodie qui emprunte au folklore péruvien à une composition articulée sur une tonalité de téléphone ("Telephone and Rubber Band", un des rares morceaux à avoir fait la réputation du groupe), oser une reprise des Ventures ("Walk Don't Run") au ukulélé puis enchaîner sur une plage ambiant avec pour seuls instruments une guitare et un violon, il n'y avait que le Penguin Café Orchestra pour se le permettre. Leur première réalisation sans le soutien appuyé de Brian Eno aura nécessité trois années de travaux forcés supplémentaires. En raison de son côté pour le moins inoffensif, on aura vite fait de ranger le Penguin Café Orchestra du côté des formations cataloguées new age. Il n'en est rien. Pour le côté sombre, on repassera aussi, il faut bien l'avouer. Mais expérimentaux, ils le sont et ô combien ! Il flotte sur cet album une désinvolture élégante, un plaisir évident, un romantisme à fleur de peau et non pas une sensiblerie déplacée, qui lui confèrent tout son charme. Aérien, ce sens de l'espace inimitable propre à Steve Nye sera bien vite réquisitionné par David Sylvian, étudié puis reproduit par Tim Friese-Green (Talk Talk). Mais ce que l'on retiendra avant toutes choses, c'est que c'est sur cet album-ci que l'amour véritable qu'entretient Simon Jeffes pour les musiques des autres cultures éclate au grand jour ; comme si ce débalage de couleurs et de parfums exotiques avait quelque chose de terriblement impudique, le tout se devait d'être contrebalancé par un fort relant dépressif, ces violons larmoyants toujours, après un passage obligé à travers le filtre grisonnant d'un ciel anglais qui a depuis longtemps perdu toute notion d'intensité lumineuse. Comme souvent, les pionniers - et le Penguin Café Orchestra était un groupe pionnier, assurément - récoltent rarement le fruit de leur dur labeur. Sans de telles réalisations, il y a fort à parier que des groupes comme Rachel's ou A Silver Mt.Zion auraient réfléchi à deux fois avant de se lancer.

note       Publiée le mercredi 17 janvier 2007

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    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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    comme Hella, je me disais bien que ça allait un jour arriver... ah, "telephone & rubber band". ça tue, et ça fait bien relativiser sur le pseudo "génie" des bidouilleurs éléctro depuis 15 ans.