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Demolition Hammer › Time bomb

11 titres - 37:32 min

  • 1/ Intro
  • 2/ Under the table
  • 3/ Power struggle
  • 4/ Mindrot
  • 5/ Bread and water
  • 6/ Missing : 5/7/89
  • 7/ Waste
  • 8/ Unidentified
  • 9/ Blowtorch
  • 10/ Mongoloid
  • 11/ Timebomb

informations

Trax east studios, par Steve Evetts.

line up

Derek Sykes (guitare), Alex Marquez (batterie), Steve Reynolds (basse, chant)

chronique

Troisième et dernier album pour Demolition Hammer, et surtout gros remaniement du groupe. Pensez donc, exit James Relly, exit Vinny Daze (enfin, exit, il est mort en fait...), et gros changement de style : adieu gros thrash/death, et bienvenue au metalcore moderne tel qu'on le pratiquait en 94. Alors oui Demolition Hammer a clairement pris un risque avec ce "Timebomb", mais en même temps, tout n'avait-il pas déjà été dit avec l'album précédent en matière de thrash ? Steve Reynolds, grande tête à penser du groupe a donc décidé de donner une nouvelle dimension en suivant la mouvance instauré à l'époque par Pantera et autres Machine Head. L'influence du groupe texan est d'ailleurs ici plus que pregnante. Le son est absolument énorme (encore aujourd'hui c'est impressionnant), la basse vrombit avec un son très metallique, les guitares tranchent vos oreilles avec une précision forçant le respect, la batterie claque comme c'est pas permis (en plus d'être joué avec génie, Alex Marquez se fait vraiment plaisir ici), mais malheureusement une fois n'est pas coutume cela ne parvient qu'à couvrir à moitié la pauvreté du disque. Car derrière cette production incroyablement puissante, se cache un disque bien fait, varié, mais aussi assez poussif (mid tempo saccadé à 90%) aux riffs qui se répètent, n'évitant d'ailleurs pas l'écueil du "jump jump", et surtout trop pompés de ci de là... "Timebomb" demeure pour autant un vrai gros disque de bucheron, avec ces enchainements de power chords assassins et son chant écorché, dont l'alchimie donne parfois d'excellentes choses ("Bread and water" par exemple, mais il y en a d'autres). Malheureusement l'ensemble finit par vite lasser, notamment avec des morceaux franchement téléphonés ("mongoloid"...), et une inspiration parfois un peu défaillante, misant trop sur ce son, je le répète, hallucinant... D'autant plus dommage que le groupe se paye le luxe de sortir une petite perle en dernier morceau ("Timebomb"), alternant passages bien speed et break plus saccadés, très très réussi ! Hélas, avec ce revirement, vous n'imaginez pas comment ce disque a pu être à la fois boudé par les anciens fans (passer du gros death/thrash à du metalcore assez accessible et "jumpant" au possible, ça fait bizarre), et rejeté par les amateurs de Pantera et coreux... Pauvre disque, il n'est pas si mauvais en soit, juste un peu prématuré... Tant pis pour lui !

note       Publiée le samedi 18 novembre 2006

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    Note moyenne        2 votes

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    commentaires

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    Potters field Envoyez un message privé àPotters field

    ils sortent un nouvel album tiens.

    pyosisified Envoyez un message privé àpyosisified

    Effectivement c'est bien poussif. Le dernier titre est plus réussi sans casser la baraque. Grosse déception !

    Potters field Envoyez un message privé àPotters field
    non, mais tu risques le kaishaku du lapin
    juj Envoyez un message privé àjuj
    pas besoin d'arêtes dans le fugu
    Potters field Envoyez un message privé àPotters field
    pas faux. comme bouffer du poisson surgelé dont t'es pas sûr qu'il ait pas été recongelé, le sepukku avec une arrête.