Vous êtes ici › Les groupes / artistesBBurning Witch › Crippled lucifer (seven psalms for our lord of light)

Burning Witch › Crippled lucifer (seven psalms for our lord of light)

  • 1998 • Bad acid trip 5 • 1 CD digipack

détail des votes

Membre Note Date
Ultimex      samedi 14 mai 2022 - 15:25
EyeLovya      mercredi 11 août 2010 - 18:12
Fryer      mercredi 2 décembre 2009 - 13:24
prypiat      jeudi 21 mai 2009 - 18:09
Oldboy      vendredi 6 février 2009 - 01:12
blub      lundi 12 janvier 2009 - 17:47
empreznor      vendredi 21 mars 2008 - 21:08
sergent_BUCK      lundi 11 février 2008 - 22:15
Intheseblackdays      lundi 28 janvier 2008 - 21:01
beetlejuice      lundi 28 janvier 2008 - 18:18
Solvant      lundi 12 novembre 2007 - 01:00
Emptiness      lundi 2 octobre 2006 - 13:54
dante234      lundi 18 septembre 2006 - 17:01
Son Of Sulphur      jeudi 18 mai 2006 - 21:33
NAGAWIKA      vendredi 5 mai 2006 - 15:55
Saïmone      jeudi 4 mai 2006 - 22:29
Macbeth      samedi 25 février 2006 - 17:05
juj      dimanche 19 février 2006 - 09:52
moustache      lundi 12 février 2024 - 20:36
érèbe      dimanche 29 août 2010 - 18:05
omnio      jeudi 28 février 2008 - 19:15
Dante      vendredi 20 octobre 2006 - 12:42
taliesin      dimanche 19 février 2006 - 14:30
the.freezing.clown      dimanche 19 février 2006 - 11:21
Schtroumpf Grognon      jeudi 19 juillet 2007 - 14:20
Karamazov      vendredi 16 août 2013 - 02:08

7 titres - 63:28 min

  • 1. Warning Signs
  • 2. Stillborn
  • 3. History of Hell [Crippled Lucifer]
  • 4. Sacred Predictions
  • 5. Country Doctor
  • 6. Tower Place
  • 7. Sea Hag

informations

Ce disque est en fait la compilation de deux MCDs du groupe, à savoir Rift.Canyon.Dreams (1-3) et Towers (4-7)

line up

B.R.A.D (batterie [1, 2, 3]), Stephen O'Malley (guitare), G. Stuart Dahlquist (basse), Edgy 59 (voix, samples), Jamie Sykes (batterie [4, 5, 6, 7])

chronique

"Burning Witch was for sure a metal band, a DOOM METAL band", racontait Stephen O'Malley, jamais on ne pourra l'affubler d'un tort quelconque pour une fois... 1995, la très courte existante de Thorr's Hammer prend fin avec le départ de Runhild Gammelsaeter ; Soma, Greg Anderson ne s'avouent pas vaincus pour autant, et choppant au vol G. Stuart Dahlquist des non-moins formidables Goatsnake, ils signent définitivement pour la deuxième forme de l'entité dégueulasse qui les liera à jamais, elle sera baptisée Burning Witch. Le résultat dégoulinant de la réunion inespérée de tels protagonistes ne se fait pas attendre : Burning Witch est non seulement le meilleur projet commun des deux seigneurs du sud, mais également l'un des meilleurs projets en matière de doom qui fut, à vrai dire c'est bien pire encore : Burning Witch EST le doom. Jamais on n'avait eu, et plus jamais on n'aura à nouveau affaire à un son de gratte aussi abrasif, plus tranchant encore que celui de Goatsnake, ni à des riffs si passablement rythmiques, si sauvagement crâmés aux Sunns, qui grésillent et se branlent dans une saturation qui n'atteint jamais son point de non-retour. Voici le son de guitare le plus lourd, grondant, extrême et opaque jamais entendu, sur lequel s'exhibe un psychopathe au moins aussi hystérique que Dubin au chant, souvent même plus perçant et strident encore, qui pousse le vice jusqu'à user régulièrement de vocalises claires nasillardes noyées sous les effets, psychédélique, psychédélique, psychédélique. Tout ça est guidé d'un groove du tonnerre de dieu, mugissant des échos simultanés de milliards d'avalanches de neige pourrie sur le coin de votre sale petite gueule de merdeux, qui n'aura d'autre alternative que de rester couché à terre, d'ouvrir grand sa bouche et d'y laisser entrer toute la saloperie que ses oreilles n'auront su ingérer. La différence de Burning Witch face à l'avant et à l'après, c'est l'intensité de leur son, qui se veut une véritable cabane de bois sec, explosant sous la pression d'épaisses fumées narcotiques, et vibrant d'un groove dépressif, planant, drone, laborieux, mais bel et bien présent, et de toute façon la version unique d'un médicament qui jamais plus n'aura pareil effet sur les parties molles de votre organisme.

note       Publiée le dimanche 19 février 2006

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Crippled lucifer (seven psalms for our lord of light)" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Crippled lucifer (seven psalms for our lord of light)".

notes

Note moyenne        26 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "Crippled lucifer (seven psalms for our lord of light)".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Crippled lucifer (seven psalms for our lord of light)".

dimegoat Envoyez un message privé àdimegoat
avatar

Difficile d'expliquer comment j'ai pu manquer ce groupe pendant aussi longtemps. Un côté Goatsnake meets Iron Monkey qui me plaît bien.

prypiat Envoyez un message privé àprypiat

DOOOOOOOOOMMMM !!

Note donnée au disque :       
empreznor Envoyez un message privé àempreznor

Et the bleeder est totalement demente amha (present sur le split avec goatsnake et la reed de Crippled lucifer), morceau que Mojo a le rare mauvais gout de renier

Note donnée au disque :       
empreznor Envoyez un message privé àempreznor

je ne crois plus, je suis sur que c'est le meilleur skeud/compil jamais realisé en musique heavy. Autant de qualité pendant aussi longtemps, c'est pas croyable. Le "At the mountains of madness" du genre

Note donnée au disque :       
blub Envoyez un message privé àblub

Hell yeah!

Note donnée au disque :