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Imhotep › Blue print

  • 1998 • Delabel 7243 8459942 3 • 1 CD

21 titres - 59:57 min

  • 1/ Essaouira's Atmosphere (1:10) - 2/ Caravan's Walk [part 1] (3:54) - 3/ Balaphone's Fiend (4:05) - 4/ Bendir Beat 1 (0:51) - 5/ Deep Roots Tree (3:45) - 6/ Aquatic Raga (1:52) - 7/ Sahara Shuffle (3:02) - 8/ Marble Mine Imhotep (3:55) - 9/ Something Wrong (1:38) - 10/ Give Peace a Last Chance (5:02) - 11/ Useless Sacrifice (2:25) - 12/ Bendir Beat 2 (1:43) - 13/ Last Drop of the Source (4:34) - 14/ Something Right (1:33) - 15/ Straight Out of the Dune (1:30) - 16/ Good Old Bled (2:59) - 17/ Rising Clavsun (4:27) - 18/ Bendi Beat 3 (1:32) - 19/ Still a War in the East (4:52) - 20/ Caravan's Walk [part 2] (2:55) - 21/ Back to the Dune (2:13)

informations

Studio Kif-Kif, Marseille, 1998

line up

Imhotep (programmation, samples)

chronique

Ce disque est tout bonnement excellent. Même si la nébuleuse Iam est devenue contestable à force de grosses productions qui l'éloignaient peu à peu et de son public et de son esprit véritable, force est d'admettre qu'aucun Posse dans l'Hexagone ne fût capable de rivaliser un seul instant aussi bien quantitativement que qualitativement avec les productions de la planète Mars. En 1998, Iam est déjà plus qu'un nom ; c'est un des sept piliers inébranlables du rap français. Plus tôt, Akhenaton, Shurik'N et DJ Kheops ont fait parler la poudre à travers des skeuds très travaillés et parfois même plus inspirés que leurs réalisations collectives. Mais personne n'attendait Imhotep, l'homme de l'ombre. Un des architectes du son Iam, qui - c'est certain - en a pris plus d'un à revers avec ce fantastique "Blue Print". En effet, difficile d'imaginer pendant la traversée de cet oasis discographique qu'une telle réalisation soit tributaire de la culture hip hop ; le son est ample et spacieux, il n'y a pour ainsi dire que les beats utilisés ici qui pourraient servir de repère possible. Mais l'omniprésence de cette réverbe et de cette profondeur, accentuée par une basse ronde et charnelle comme les hanches d'une femme que l'on a du plaisir à malaxer, évoquent le dub des Alpha & Omega ou de la jeune école autrichienne (Sugar B., etc.). Le vrai chill du crew, c'est Imhotep. De courtes plages viennent s'intercaler entre les nombreux instrumentaux qui égrènent le disque, comme de nombreux points de revitaillements entre deux étapes, où on s'échange nos souvenirs de paysages écrasés par le poids du soleil, de dunes sculptés par les tempêtes de sable, des sourires tabou et de ses yeux pétillants des femmes prisonnières de leurs habits aux mille couleurs. Avant la déferlante lounge des Costès et autres Buddha Bar, "Blue Print" s'impose comme un modèle d'hybridation trip hop et world music à la fois intelligente et sensible, enfant caché de "My Life in the Bush of Ghosts" et la première compilation Realworld, "Sources".

note       Publiée le mardi 17 mai 2005

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    commentaires

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    Slugbait Envoyez un message privé àSlugbait
    "aucun Posse dans l'Hexagone ne fût capable de rivaliser un seul instant avec les productions de la planète Mars" incroyable, on dirait un lyrics de la Fonky family
    taliesin Envoyez un message privé àtaliesin
    J'aime beaucoup, il y a un net côté Muslimgauze à la chose ;-)
    Note donnée au disque :       
    torquemada Envoyez un message privé àtorquemada
    IAM sur Guts !!!!!!!!!!!!!!!!! et ils auraient fait des trucs comparables à "My Life in the Bush of Ghosts" ??????? Putain, j'ai cru que c'était tout l'alcool que j'ai bu hier soir mais non je ne rêve.