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Biglietto Per L'inferno › Biglietto Per L'inferno

cd • 6 titres

  • 1Ansia4:16
  • 2Confessione6:32
  • 3Une Strana Regina6;11
  • 4Il Nevare4:36
  • 5L'Amico Suicida13:20
  • 6Confessione3:31

extraits audio

informations

Italie, 1974

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Fausto Branchini (basse), Mauro Gnecchi (batterie), Giuseppe Banfi (claviers), Marco Mainetti (guitare), Claudio Canali (chant, flûte), Giuseppe Cossa (claviers)

chronique

Le chemin vers la rédemption est long et semé d'embûches. Qui plus est, au moment de vous y engager, rien, absolument rien vous dit que vous y parviendrez. C'est peut-être un aller simple pour l'enfer. Toute la narration de ce disque repose sur les confessions et la remise en question d'un mauvais bougre, un peu voleur sur les bords, un peu assassin aussi, qui ne sait plus trop à quel saint se vouer pour expier ses pêchés. Il y a donc une dimension religieuse importante sur ce disque, qui relève plus d'un choix artistique plutôt que d'une réelle conviction. Il Biglietto per l'Inferno fait partie de ces quelques groupes progressifs italiens à avoir su intégrer dans leurs titres alambiqués quelques solides doses d'adrénaline que ne renieraient aucun groupe hard rock. Sans être aussi dérangé que les Semiramis, ce sextet semble se moquer des conventions et ne cherche pas, à l'image d'un Museo Rosenbach, à rester accroché à un style particulier, empreint de symphonisme. L'orgue magistrale et les notes impressionistes de guitare en ouverture de "Ansia" font pourtant instantanément songer au "Musical Box" de Genesis. Et c'est bien dans cette atmosphère particulière, romantique et mystérieuse, où l'on se laisse de temps à autres submerger par la colère, que l'on évolue. Le chant de Claudio Canali n'évite pas les poncifs du genre et préfigure le style d'un Bruce Dickinson, voire d'un James LaBrie (?!). Les guitares tranchent souvent dans le vif, sans prévenir ("Una Strana Regina", "Il Nevare"), et nous délivrent quelque passages bien chaotiques. Chaotique, la production de cet album l'est aussi, souffrant de raccords un peu gauche jurant par endroits en raison de différence de qualité d'enregistrement notable entre deux portions. Ceci étant dit, les nostalgiques des premiers albums de Jethro Tull, du "Nursery Cryme" de Genesis, et passablement amateurs d'étrangetés et/ou de passages bien hard rock pourront apprécier à sa juste valeur ce premier disque des italiens d'Il Biglietto per L'Inferno.

note       Publiée le samedi 12 mars 2005

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