The Dream Is Dead › Taking Friendly Fire

The Dream is Dead, c'est du hardcore. Mais pas du hardcore mou du gland. Non, du gros hardcore gras et violent, crâne rasé, tatouage, bodybuilding, shorts militaires et chaussettes blanches. Vous l'aurez deviné, on est en plein dans le hardcore, mais pas n'importe lequel: ce dernier est mâtiné de blasts, de riffs quasi mélodieux et presque (presque) dissonants, et (malheureusement) d'une voix un peu faiblarde. Le point noir du groupe, à n'en pas douter. Le mec n'hurle pas (comme de coutume), il parle avec une bronchite. De très mauvais goût, je vous l'assure ! Pourtant, derrière, ça défouraille pas mal, même si un effort au niveau du son n'aurait pas été de trop. Sur un bon nombre de passages, le groupe arrive même à sonner comme du Botch (époque "American Nervoso"), la voix en moins ! Pour l'originalité, on repassera, mais pour l'efficacité, on en prend plein la gueule ! Si le groupe pouvait poursuivre dans cette voie, ce serait le bonheur, car ce ne sont pas les chœurs beaufs du premier titre qui vont aider le groupe à trouver sa personnalité. Un groupe à suivre, assurément.