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Ruins (JAP) › Tzomborgha

15 titres - 48:31 min

  • 1/ Komnigriss (1:59)
  • 2/ Skhanddraviza (3:57)
  • 3/ Mennevuogth (4:06)
  • 4/ Messiaen (2:18)
  • 5/ Wanzhemvergg (5:00)
  • 6/ Djubatczegromm (2:09)
  • 7/ Zajyu (2:19)
  • 8/ Issighirudoh (3:42)
  • 9/ Muoljimbog (2:27)
  • 10/ Gurthemvhail (2:50)
  • 11/ Pachtseills (2:13)
  • 12/ Chittam Irangaayo (5:37)
  • 13/ Tzomborgha (5:35)
  • 14/ Black Sabbath Medley Reversible (2:16)
  • 15/ Mahavishnu Orchestra Medley (2:05)

informations

Magaibutsu Studio, Tokyo, Japon, 2002

line up

Hisashi Sasaki (basse, chant), Tatsuya Yoshida (batterie, chant)

chronique

  • jazzcore > expérimental > noise

"Vrresto" et "Pallaschtom", leurs deux derniers albums studio, avaient déçu. C'est d'ailleurs amusant de constater que c'est au moment précis où le groupe de Tatsuya Yoshida se laisse aller à des prétentions clairement progressives (en se focalisant uniquement sur les aspects techniques) que ceux habituellement réfractaires au mouvement viennent les soutenir. Bref, passons... J'ai beaucoup d'estime et de respect pour ce groupe hors du commun, mais je dois bien avouer que leurs dernières productions m'avaient quelque peu détourné de l'attention que je leur portais autrefois avec assiduité. "Tzomborgha" sort en novembre 2002 et, franchement, je n'ai jamais ressenti le besoin de l'écouter (bien que je l'ai acheté, mais nous reparlerons de mes troubles obsessionnels compulsifs une autre fois si vous le voulez bien...). Grossière erreur de ma part puisqu'il signe le retour en grande forme de notre duo préféré avec un feeling et un peps tout retrouvé. D'emblée, des titres comme "Skhanddraviza" ou "Wanzhemvergg" s'inscrivent parmi ce que Ruins a écrit de mieux depuis leur disque étalon, "Hyderomastgroningen". S'il fallait généraliser, je dirais que les titres présent sur ce nouvel opus, tout en restant d'incroyables tours de force techniques, ne perdent jamais de vue un objectif très simple : celui de créer des atmosphères. Et par ce biais, ils donnent du souffle et donc vie à un album qui se laisse écouter avec un entrain que l'on croyait ne plus jamais pouvoir retrouver chez eux. Ceci étant dit, "Tzomborgha" a encore du chemin à faire dans les méandres de mon cerveau avant de pouvoir s'élever au même rang que les meilleurs disques du groupe. Mais on sent qu'il n'en est tout de même pas très loin. Cerise sur le gâteau, depuis qu'ils se sont mis en tête de faire des medleys sur chaque disque, après le prog, le classique et le heavy metal, ils nous délivrent cette fois-ci leur version synthétisée des univers du Mahavishnu Orchestra et de Black Sabbath ! Ça vaut le détour.

note       Publiée le jeudi 14 août 2003

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    Note moyenne        7 votes

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    commentaires

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    boumbastik Envoyez un message privé àboumbastik

    Eh mais sexe élan ce truc ! Ce groove d'empafé ! Et nickel les titres.

    Note donnée au disque :       
    vincenzo Envoyez un message privé àvincenzo
    Terrible !
    blub Envoyez un message privé àblub
    J'avoue ne pas le réecouter souvent mais a chaque fois c'est un bonheur, je ne posséde que celui-la car j'ai revendu il y a des années Pallaschtom et Hyderomastgroningen que je trouvais moins bon, moins accessible (j'le regrette maintenant ceci dit). Un feeling incroyable.
    Note donnée au disque :       
    mike ockistiny Envoyez un message privé àmike ockistiny
    Prodigieux!Et le medley black sabbath!
    Note donnée au disque :       
    mangetout Envoyez un message privé àmangetout
    Les japonais sont décidemment un peuple à part (ils ont ma plus haute estime) et cette album de Ruins ne démentira pas mon assertion. Dans le genre brisure et hachage de rythmes, vitesse subsonique, technique extra-terrestre, chant magmaïen, batterie et basse jouant chacune une danse du serpent indépendante, enfin dans ce genre là trés "hum" typique, Ruins est le roi ! Un disque, qui comme le remarque Proggy, avec "Hyderomasgroningen", physique et à l'énergie brulante presque palpable. Epileptique s'abstenir !