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Ieschure › The mystic fields

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Membre Note Date
cerealkiller      samedi 30 décembre 2023 - 13:52
SEN      mercredi 2 août 2023 - 10:40
Shelleyan      mardi 31 janvier 2023 - 21:54

cd • 4 titres

  • 1The kingdom of shades
  • 2Rise from the dark
  • 3The dead witch
  • 4The ghost of void

extraits vidéo

informations

S.o.h.D. studio, Rivne, Ukraine.

https://ieschure.bandcamp.com/music

line up

Lilita Ardnt (chant, musique)

chronique

Petite réflexion philosophique; l’Ukraine en est guerre et pourtant un disque de Ieschure commandé là-bas m’est arrivé sans problème quinze jours plus tard. Grande-Bretagne, les postes sont en grève dans un pays en pleine crise sociale, voilà donc presque deux mois que j’attends des disques qui n’arriveront sans doute jamais. Conflit militaire, conflit social, les deux revers du même mal: le régime capitaliste. Fin de la tribune politique, à vos méditations. L’autre thème est que l’art est plus fort que tout et malgré la situation fragile, Lilita Arndt continue de sortir des disques. Son black nocturne tirant parfois franchement sur le gothique suit son propre chemin en s’inspirant de ce que bon lui semble. Globalement, les tempi lents sont privilégiés, parfois pour des tonalités claires, ainsi sur ‘The Dead witch’ avec son début carrément cold wave (si ce n’est les fugaces choeurs démoniaques dans le lointain) pour batterie et basse sur lequel s’élèvent des guitares blackgaze comme un brouillard maléfique, tourbillonnant sans impressionner le rythme imperturbable. Tout au plus l’ambiance s’est-elle clairement assombrie, comme un orage menaçant le château sur la colline. Sur ‘Rise from the dark’, c’est plus lourd et violent, comme une forme de combat entre deux sorcières dans un cercle de feu. Musicalement, on oscille entre deathrock et blackgaze tandis que le chant clair est privilégié, incantatoire. Mais les choeurs maléfiques, comme une conscience diabolique ne sont jamais loin. J’adore. Rien pourtant ne nous y avait spécialement préparé puisque la première chanson est du pur blackgaze (la suite d’accords me rappelant volontiers ‘When the Wind blows' de Skeletal Family) comme un souffle se répandant sur la taïga tandis que la voix de la belle résonne dans l’immensité, bousculée sans cesse par une forme d’alter ego sombre au second plan. La suite ne pouvait que suivre une certaine logique. Cet excellent mini s’achève par une plage purement ambient, fantomatique à souhait prouvant qu’on peut créer quelque chose de prenant sans beaucoup de moyens à condition d’utiliser autre chose qu’un Bontempi… Je n’affirme pas que la jeune femme révolutionne quoi que ce soit mais elle suit clairement sa voie, un peu à son image: robe de princesse, chandelier à la main et ceinture de cartouches…

note       Publiée le mardi 31 janvier 2023

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SEN Envoyez un message privé àSEN

Découverte sympa, j'aime beaucoup !

Note donnée au disque :       
Ludwig Van Burzum Envoyez un message privé àLudwig Van Burzum

Cold stars of eternity est pas mal du tout. Un des tout meilleurs projets féminin en ce qui me concerne. Je regardais une vidéo malaisante du sieur sacrifice sur les groupes féminin il y a peu et malheureusement elle n'y apparaissait pas, mais des personnes insipides comme la chanteuse de"brouillard", "j'ai si froid" etc.

No background Envoyez un message privé àNo background

N'importe quelle guerre profite avant tout au complexe militaro-industriel, les commandes à tout va, les budgets qui explosent, etc. Le capitalisme a également besoin de détruire pour reconstruire avec de nouveaux investissements. Quant au communisme évoqué par nicola, l'histoire montre qu'il s'attèle avant tout à la destruction de son propre peuple. Les deux sont de toute façon des systèmes productivistes où produire passera toujours avant les besoins des peuples. Mais l'exemple de Shelleyan est intéressant, faire du commerce en tant de guerre est plus facile qu'en temps de conflit social.

stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

Ecouté ce matin, va falloir que je lui laisse une seconde chance, parce ce que je comprends pas trop votre enthousiasme là...

nicola Envoyez un message privé ànicola

Certes, Nicko, mais ils sont exacerbés en régime capitaliste (et communiste mais d’une autre manière).