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And Now The Owls Are Smiling › The comforting grip of misery

cd • 7 titres

  • 1Our forest calls me home
  • 2An indictment
  • 3The comforting grip of misery
  • 4Winter's elegy
  • 5An empyreal spirit dances before me
  • 6The hollowness of existence
  • 7Betrachtungen

informations

https://andnowtheowlsaresmiling.bandcamp.com/

line up

Nre (chant, musique, programmation)

Musiciens additionnels : Linds Bestwicke (chant féminin), Steve Blackwood (guitare additionnelle)

chronique

  • black dépressif déchirant

Si je me suis mis à écouter un peu de black metal, c’est en partie grâce aux chroniques de mes collègues mais aussi l’évolution du milieu. Exit les ados mal dans leur peau déguisés en pandas cloutés qui vénèrent trop la haine, le genre se révèle en réalité un remarquable vivier de création, extrêmement divers dans ses déclinaisons, un peu comme le punk a engendré le post punk, le goth rock, certaine forme de new wave ou même d’indus. Un exemple ? Le one-man project anglais And Now the Owls are Smiling qui nous propose une forme passionnante de black dépressif, de celui qui hurle sa douleur car il aspire à une forme d’accomplissement qu’il devine mais ne parvient pas à matérialiser. La nature est une constante de cet univers, une nature réconfortante mais pas forcément amie, simplement un monde qui fonctionne avec ses règles, des règles claires, dures parfois sans doutes mais condition sine qua non d’un équilibre stable auquel on adhère ou non. Plus que d’agressivité, c’est de douleur, de regret, dont il est question, exprimés de manière déchirante mais aussi nimbés d’une forme de douceur et de beauté au travers des larmes. C’est une des forces de l’album, cette impression de voyage, limite hypnotique parfois, servi par de multiples ambiances, des passages doux, acoustiques, des instants de tristesse calme, des envolées puissantes. Une autre qualité à mes yeux (mes oreilles surtout) demeure le chant, écorché, parfaitement adapté au spleen des compositions; le reste se joue aux instrumentations, leur richesse dans la simplicité. J’en veux pour exemple le splendide ‘The comforting grip of misery’ et son riff envoûtant as fuck, pour un aficionado de la touche ‘repeat’ comme moi, c’est du pain béni (ou maudit selon la perspective). Avec ‘Winter’s elegy’ interprété par une femme, c’est une ambiance de chant traditionnel sur fond de vent (le disque baigne dans une atmosphère de pluie, de vent) qui nous est proposée tandis que ‘Our Forest calls me home’ mêle shoegaze et choeurs clairs au black metal et que le disque s’achève sur une note acoustique claire, fraîche, comme une aurore réconfortante ou un crépuscule salvateur... Le moment où les hiboux sourient enfin ?

note       Publiée le mardi 25 octobre 2022

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