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Ephel Duath › Rephormula

13 titres - 73:22 min

  • 1/ Embossed
  • 2/ The Greyness Grows Already Old
  • 3/ Danza
  • 4/ A Flickering Warmth
  • 5/ Myriads
  • 6/ Phormula
  • 7/ The Blow’s Rhymer
  • 8/ Insomnia's desert
  • 9/ Embossed (on the corpse) (remix)
  • 10/ Instinkt (remix)
  • 11/ Opera I
  • 12/ Adulta Hieme: the Magnificence
  • 13/ Falling...

informations

Titres 1-8 enregistrés et mixés au Fear Studio (Ravenna-Italie) par Gabry & Paso - Titre 9 remixé par Homo Homini Loops au Pest-Room Studio - Titre 10 remixé par Paso au Fear Studio - Titres 11-13 extraits de la demo "Opera", enregistrée et mixée au Blue Train Studio par Antonio Morgante & Giorgio Spolaor

line up

Davide (guitars, sinths, vocals) Giuliano (guitars, bass, sinths, program, vocals)

chronique

avatarSheer-khan

  • black metalium tremens...

Tout, ici, se déroule comme dans un rêve. Un rêve sombre, âpre, violent, un rêve au coeur de la tourmente, un rêve si peuplé, si insaisissable, un rêve si flamboyant qu'il relève de l'hallucination. Les choses n'ont aucun sens, les décors changent sans cesse, les costumes se succèdent... et pourtant on est là comme dans le cours d'une vie à vivre son histoire, logique et linéaire. Rythmiques explosées, déflagrations mélodiques, le monde d'Ephel Duath est un royaume de grandeur et de violence, un système insensé, une folie faite vision aux confins des arcanes secrètes du vocabulaire musical. Comme dans un rêve... les murs s'écroulent autour de nous, le ciel s'effondre, les étoiles de la nuit s'abattent sur nos visage dans une pluie mélodique hystérique et sublime et la sauvagerie sonore et rythmique la plus calculée. D'explosions en oasis lunaires, le sabbat harmonique, la déconstruction, la beauté et la violence s'appellent, se succèdent et se répondent, se mêlent et s'accouplent... les guitares virtuoses sont acérées, les claviers cauchemardesques et brillants s'éparpillent en arpèges, la rythmique programmée, complexe et vif argent, relève de l'art martial. Comme dans un rêve, ce qui se passe ici est tout aussi naturel qu'invraisemblable, sans début ni fin, comme un rêve ça ne ressemble à rien, et pourtant on y croit, on s'y jette... sans trop savoir pourquoi, on s'y retrouve. Comme une poussière d'étoile perdue dans le big bang on se retrouve sans cesse lancé d'un ciel à l'autre, sans jamais perdre le fil qui structure l'univers. Car cette gigantesque machine aux rouages innombrables tourne comme une horloge. Les imbrications et successions mélodiques, les constructions harmoniques subjuguantes, les volte-faces rythmiques, les rencontres sonores, les architectures atmosphériques qui vont du ciel à l'enfer en passant par la lune semblent se tourner le dos mais naissent les unes des autres... une plongée impensable au coeur de la démence, aussi fluide et puissante qu'une course à tobogan. Un cauchemar black metal, gothique, symphonique, électronique, harmonique et jazzifiant qui est bien l'étalon des "Prometheus", "Linnear scaffold" et autres folies complexes. Plus souvent que les autres, Ephel Duath touche au sublime, plus intelligemment, ils pratiquent l'éruption, la pluie météorique; "Rephormula" charme autant qu'il malmène, cohérent et équilibré comme il n'est pas concevable à ce stade labyrinthique. Comme un rêve, cette musique est un tout, un tout fait de détails, distorsions temporelles, d'ellipses impitoyables, de rencontres insensées... un tout bien difficile à raconter, une fois la nuit passée.

note       Publiée le vendredi 21 mai 2004

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Note moyenne        14 votes

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Procrastin › Envoyez un message privé àProcrastin

Ressorti le "Pain Necessary To Know", bien que foutraque ça vieillit bien! Ya du rif qui tue, dommage que les loulous ne s'en tiennent souvent qu'au peekaboo.

Black mind › Envoyez un message privé àBlack mind
J'ai mis quand même du temps pour rentrer dans le concept de cet album , faut dire que c'est tellement riche et profond qu'on a du mal a rentrer dans le bain , mais une fois qu'on y est tout prend forme d'un énorme champignon hallucinogène perdu au fin fond d'une sombre foret . Certain passage peuvent faire penser a "666 international" de Dodheimsgard . En bref c'est une vrai salade nicoise preparé avec les meilleurs ingredients pour nous plonger en effet dans un rêve asser noir, violent et tourmenté .
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Dieu › Envoyez un message privé àDieu
Ce disque n'a absolument rien a voir avec le suivant tant au niveau du style (black sympho schizo d'1 coté / hardcore jazz de l'autre !) que, et malheureusement, de la qualité... Parce que l'originalité c bien mais la coherence c pas mal non plus non ? ca part dans tous les sens, y a plein de trucs differents mais finalement rien de vraiment exitant....enfin en tt cas pour ma part. C bien simple, prenez Anthems (Emperor), lisez le a l'envers, rajoutez 2-3 effets electro et bien franchement vous ne serez pas loin de Rephormula ! De + le groupe ne jouera + jamais dans ce style qu il a vraissemblablement abandonné (et a juste titre). Bref un disque sympa a ecouter mais vraiment sans plus...par contre la suite !!!!!!!!
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noar › Envoyez un message privé ànoar
L'approche avant-gardiste de la musique extrême par ce groupe m'a attiré. Au final, il est vraiment difficile de pénétrer complètement cet univers à chaque écoute tant les structures sont changeantes, complexes. Tous les éléments qui composent ce disque se mêlent tout tour dans une grande sarabande la fois baroque et futuriste. La virtuosité des claviers et guitares me fait penser à Arcturus mais là où ce dernier peut vous emporter et vous toucher profondément, Ephel Duath s'éparpille et le feeling est disséminé, le ressenti tient plus d'un froid lunaire ou d'un rêve insensé. Enfin, c'est ce qui fait la personnalité et le charme de ce disque qui demeure excellent malgré le fait qu'il ne transporte pas systématiquement. A voir en fonction de l'état d'esprit du moment!
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COLDSTAR › Envoyez un message privé àCOLDSTAR
J'ai personnellement acheté "Phormula" et ce que je peux en dire c'est que malgré de bonnes idées ce 8 titres est plombé par une utilisation hasardeuse de la boite à rythme qui cartonne mais use et abuse de breaks, au détriment du contenu.A essayer pour les amateurs de black sympho, mais bon... "Phormula" (8 titres) : 3.5/6