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Vision of Disorder › Imprint

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Damodafoca      vendredi 12 février 2021 - 11:09
Thirdeye      jeudi 11 janvier 2024 - 19:56
Saïmone      mercredi 10 février 2021 - 16:14
dimegoat      mercredi 10 février 2021 - 13:54
Rastignac      mercredi 10 février 2021 - 13:17

cd • 11 titres • 43:33 min

  • 1What you Are03:33
  • 2Twelve Steps to Nothing03:38
  • 3Landslide03:27
  • 4By the River03:34
  • 5Imprint03:42
  • 6Colorblind06:06
  • 7Rebirth of Tragedy03:55
  • 8Locust of the Dead Earth03:26
  • 9Up In You03:23
  • 10Clone04:08
  • 11Jada Bloom04:16

informations

Produit par D. Sardy. Mixé par D. Sardy, assisté de Juan Garcia. Enregistré par Greg Gordon. Enregistré et mixé au Star Sound, au Studio 900, et au Magic Shop, New-York City, États-Unis. Masterisé par Vlado Meller, Sony Studios, New York.

Sorti en CD, cassette, vinyle. Une réédition CD en 2008 et vinyle en 2018. Illustration par Modino Graphic, sur un concept de Vision of Disorder et Jamie Miller.

line up

Tim Williams (voix), Matt Baumbach (guitare), Mike Kennedy (guitare), Mike Fleischmann (basse), Brendon Cohen (batterie)

Musiciens additionnels : Phil Anselmo (voix), D. Sardy (orgue)

chronique

Vu que je veux mettre un peu de metalcore dans ce monde de metal et de guts, voici l’un des albums qui à mon humble avis reste dans le top des petits cœurs qui moshent, qui headbanguent, qui se baladent avec des maillots de basket ball trop grands, qui cultivent l’art du piercing et du tatouage au temps où ça estampillait vraiment l’individu ! Cet individu est sale ! Asocial ! Bizarre ! Ni fait ni à faire ! Aujourd’hui tout cela a bien changé, et peut-être que la charge virale d’Imprint aura moins d’impact sur l’esprit endurci de la jeunesse face au vide de l'existence, et de la vieillesse face au gouffre de la mort, à mouliner des yeux pleins de rage et de mélancolie impuissante... mais votre humble prescripteur de musique, à l’époque, et encore maintenant, se servait d’œuvres musicales comme distil, synthèse et catharsis, c’est le cas de We are the Romans de Botch, de Transilvanian Hunger de Douchka, de Domination d’Henri Dès. Imprint c’est la même chose, sauf qu’il faut préciser le contenu : une voix hardcore comme il faut, avec un sacré coffre, une hargne bien reproduite sur ce disque qui restera le seul qui m'a marqué de leur discographie, des lignes de chant qui se veulent un tantinet pété du casque, on sent de loin les accointances avec le néo métal ou le futur deathcore neuneu dans ces alternances chant clair / bleuargh ; les chansons sont des hits, des constructions parfaites, toutes carrées, mais pas linéaires, les riffeurs aux manettes enchainent plan sur plans malins voire bourrino (cf. "Rebirth of Tragedy", au choix), c’est pas de l’Integrity à trois accords, c’est pas de la Oi!, c’est là que le métal en tant que tel se déploie, comme il est et sera courant dans le genre coremetallisé, on prend un peu de mosh part par ci, un peu de fougue épique par là, on touille, on brise des nuques ! Une rythmique extrêmement dansante tenu par un batteur et un bassiste dont on imagine le gavage à Faith no More, et là dessus des mélodies entêtantes, ce qui nous donne au final des chansons, tout simplement. On comprend donc pourquoi ce genre de groupe se trouvait dans les affiches métal comme hardcore, pourquoi le Philou se retrouve en featuring, et pourquoi je suis tombé, tout simplement, sur ce disque, à une époque qui se classe en moi entre le mésozoïque et le pliocène. Un disque pour ne pas se tenir tranquille en somme, un disque qu’il faut garder sous le coude au cas où !

note       Publiée le mercredi 10 février 2021

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    cantusbestiae Envoyez un message privé àcantusbestiae

    Je l'avais adoré à sa sortie, et il continue de tourner plus de 20 ans après (j'ai même acheté la version vinyl récemment). Le meilleur se trouve dans la première moitié de l'album. Du hardcore sur-métallisé qui ne faisait pas tâche dans le roster de Roadrunner de l'époque. Abrasif tout en restant mélodique, brutal mais avec finesse, avec en point d'orgue le feat d'Anselmo, dévastateur. Leur meilleur album sans commune mesure avec le reste de leur discographie (l'éponyme et la compilation "For the bleeders" sont de parfaites bandes-son pour aller pousser la fonte par ailleurs). Douche froide à la sortie de "From bliss...", pas dénué d'intérêt mais tellement loin de l'immédiateté de cet "Imprint".

    pokemonslaughter Envoyez un message privé àpokemonslaughter
    avatar

    gros coup de coeur pour celui ci aussi (et pour le 3eme from bliss to devastation également). Mention au jeu du batteur, groovy à souhait

    Damodafoca Envoyez un message privé àDamodafoca

    Chef d'oeuvre total ! Chaque morceau me donne des putains de frissons. Y a rien à jeter, tout est composé avec maestria, chaque musicien est au top, et WIlliams s'avère un des meilleurs chanteurs HxC. C'est aussi, comme d'autres, l'album qui m'a fait plonger dans le hardcore.

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    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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    Attachement émotionnel à ce disque, bien entendu, mais j'ai du mal à mettre le 6/6, la seconde moitié est quand même plus faiblarde...bon, jusque Jada Bloom, bien sûr. Faut dire que la première moitié c'est vraiment énorme - et plus que néo metal, j'y trouve plutôt des incursions post-hardcore (à la Quicksand) sur les voix claires ; ça chouine quand même assez peu... L'album d'après est un excellent AIC post-machin, sinon, il ne faudrait pas s'en priver.

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    dimegoat Envoyez un message privé àdimegoat
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    J'ajoute une boulette parce qu'il n'y a quand même aucun mauvais morceau là-dessus. Ils avaient d'ailleurs été excellents sous la tente de je-ne-sais-plus quel Hellfest. Idéal pour mouliner confiné !

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