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Claw Boys Claw › Crack my nut

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Shelleyan      dimanche 31 janvier 2021 - 22:55

cd • 13 titres

  • 1Teenage heartattack
  • 2Mistress of seduction
  • 3Barbiedolls
  • 4Get up
  • 5Not comin' home
  • 6Mono man
  • 7Madcat
  • 8Sunset B
  • 9Clawcry
  • 10Like lovers do
  • 11Save me
  • 12The clapman
  • 13Gimme a break

extraits vidéo

informations

Hansa Tonstudios, Berlin, juin 1987.

line up

Peter Te Bos (chant), John Cameron (guitare), Bobbie Rossini (basse), Marius Schrader (batterie)

chronique

Lorsque l’on songe aux années glorieuses de Boucherie Productions, on évoque bien vite les multiples projets du fondateur, l’inénarrable François Hadji-Lazaro, les copains gravitant autour et quelques alternatives françaises. De fait, le label n’a pas beaucoup signé hors Hexagone mais c’est arrivé quelques fois néanmoins. Avec les Néerlandais de Claw Boys Claw notamment, le temps de leur troisième opus. Toujours bien allumés même si moins sauvages que sur leur premier essai. Le style n’a pas varié, racines garage crues, quelques ajouts punky-blues, un zeste même de goth toute première époque (The Birthday Party et The Cramps demeurent les deux références) mais la sauvagerie a légèrement (surtout en début en fin d’album en fait, pour mieux tromper) ralenti le tempo, ce qui ne fait que conférer plus de lourdeur et par ricochet de noirceur aux compositions. Claw Boys Claw, c’est le garage sans glamour, celui qui se répète dans des caves au smog de clope à côté desquelles les garages des parents sont des palaces, c’est l’électricité rock’n’roll sans route 66 pour fuir. C’est ainsi, on fait avec, on ne manque pas d’alcool ni de drogue, tout reste donc jouable. Et puis il y a le chant de Peter Te Bos qui s’aligne clairement dans la famille des Nick Cave, Kid Congo Powers, Lux Interior, Tex Perkins…Elle joue un rôle non négligeable avec sa tessiture grave dans le rendu sombre de l’électricité de ses camarades. Parce que sur ‘Crack my nut’, on ressent en premier, c’est histoire de perfusion d’électricité, le mélodie mord ensuite. Ce qui n’empêche pas quelques pépites de se détacher de suite du lot (l’excellent ‘Not comin’ home’, le furieux ‘Mono man’, un ‘Madcat’ assez fabuleux jouant sur la tension d’une rythmique parfaite dans la plus pure tradition Bad Seeds des débuts ou la sensualité tragique de ‘Save me’ et ses percussions tribales, son orgue). Malgré une réputation de bêtes de scène, le groupe a toujours peiné à percer. Style mal adapté à l’Europe ? Trop de concurrence aux USA ? Moche de naître au mauvais endroit quand on aime jouer tel genre. Pourtant vu la trempe de certains de leurs disques, notamment celui-ci, les Claw Boys Claw avaient tous les atouts pour mériter une plus grande reconnaissance même dans les milieux alternatifs. Il n’est jamais trop tard pour enfourcher sa bécane avec le splendide ‘Save me’ dans les oreilles direction…Euh…Nulle part. 4,5/6

note       Publiée le dimanche 31 janvier 2021

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