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Byronic Sex & Exile › Gothism
- 2019 • Goth City Records 1 CD
cd • 11 titres
- 1Under heaven
- 2Crimes of passion
- 3The romance of death part 1
- 4Labyrinth
- 5Cain
- 6Cruel beauty
- 7Fausthaus
- 8Heresy in flesh
- 9Goddess
- 10The romance of death part 2
- 11Otranto Leviathan
extraits vidéo
informations
https://gothcityrecords.bandcamp.com/album/gothism
line up
Joel Heyes (chant, guitare, programmation)
chronique
J’adore, le mec qui sort son t-shirt de tournée, soit sept dates, donc une semaine, en Grande-Bretagne avec la mention en dessous ‘Mais c’est déjà ça, non ?’; contrairement à ce que l’on affirme, les goths et notamment les Britanniques ont pas mal d’humour. En plus, avec des références à Byron, je ne pouvais qu’être preneur. One-man band originaire de Leeds, Byronic Sex & Exile annonce d’emblée une couleur grave et littéraire avec une citation d’Artaud (autre bon point): ‘The idea of what is sublime in life: death, dignity, heroism, honour, love, revolution, war and fear’ sur son Bandcamp et effectivement, Joel Heyes (également dans Quasimodo, Action Directe) capte d’emblée l’attention avec une belle voix profonde mais pas trop gutturale, des arrangements froids, dépouillés, mélancoliques. Bon chanteur, l’homme est doté d’un sens efficace de la mélodie, ce qui aide car suivent quelques défauts qu’il convient de signaler, assez typiques du projet en solitaire. Premièrement, la durée un brin excessive ou du moins pas nécessaire de plusieurs chansons, sans fournir les variations utiles; ensuite, la programmation demeurant relativement primitive tant dans le choix des sonorités que des rythmes eux-mêmes, dommage. Etonnamment, malgré ces handicaps, l’album tient relativement bien ses promesses, cette production épurée (légèrement plate peut-être), cette voix mise en avant, font que les atmosphères se mettent en place. Alternant entre morceaux rythmés et pièces plus méditatives entrecoupées de passages littéraires, Joel Heyes tente d’équilibrer son disque sans y parvenir complètement de par la longueur de certaines pièces que je mentionnais plus haut mais globalement, ça s’écoute plutôt bien; il y a un je ne sais quoi de catchy dans ces mélodies, ces sonorités parfois synthétiques, épaulées par une discrète réverbération. Le parti pris de s’inspirer des formations de la seconde vague goth britannique (Suspiria, Rosetta Stone, Nösferätü et consorts) qui ne craignaient pas d’user de programmation à côté des guitares, assumé, sied bien au projet et lui laisse un minimum de liberté d’écriture. Un premier essai non exempt de défauts mais séduisant et prometteur sur lequel j’ai bien envie de miser. 3,5/6
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