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Rainbow Theatre › Fantasy of horses

4 titres - 35:07 min

  • 1/ Rebecca (3:05)
  • 2/ Dancer (11:18)
  • 3/ Caption for the City Night Life (4:21)
  • 4/ Fantasy of Horses (16:23)

informations

Australie, 1976

line up

Julian Browning (guitares, claviers), Ferg McKinnon (basse), Graeme Carter (batterie, percussions), Keith Hoban (chant, orgue), Frank Graham (trompette), Martin West (saxophone, clarinette), Ian Relf (trombone), Tricia Shevenan (flûte), Chris Stock (hautbois), Karin McGechie (violon), Stephen Daunt (violon), Nya Murray (violon), Rowan Thomas (violon), Sara Glenie (violoncelle)

chronique

  • symphonique

Attention ! Objet sombre, obscur et expérimental à l'horizon. Rainbow Theatre est un groupe progressif australien totalement méconnu et qui mériterait qu'on s'y attarde (la bonne blague...). Comme beaucoup d'autres petites merveilles du genre, cet album n'a pour seul défaut que d'être apparu trop tard ; en 1976, quand le monde commençait déjà à se désintéresser du genre, pensant que tout avait déjà été dit par les grands pontes, c'est à dire ceux-là même qui, par leur boursouflerie déplacée, ont réussi à jeter le discrédit sur un mouvement qui, s'il n'est pas capital, incarna tout un temps l'endroit privilégié de toutes les expériences. Je sais, je me répète. Là où "Fantasy of Horses" fait très fort, c'est qu'il incarne, à peu de choses près et avec le recul nécessaire, tout en faisant la part des choses et en tenant compte à la fois de ses qualités et de ses défauts, une forme d'absolu, de valeur étalon du mouvement symphonique. Le parangon du baroque si vous voulez. Jugez plutôt ; outre la formation classique du groupe rock de base, Rainbow Theatre s'octroie les services d'un quintette de cuivres (trompette, saxophone, clarinette, flûte et hautbois), ainsi qu'un quatuor à cordes augmenté d'un violoncelliste. Faites le compte ; oui, pas moins de quatorze musiciens pour dessiner une musique qui tient autant de l'opéra (et les vocaux de Keith Hoban vont précisement dans ce sens) que du jazz (les cuivres semblent comme échappés de Chicago Transit Authority ou Blood, Sweat & Tears) ! Grandiloquente, solennelle, théâtrale, la musique de Rainbow Theatre est à la fois tout ce que l'on aime et tout ce que l'on déteste dans le progressif. On n'est pas loin du King Crimson de "Lizard", mais avec l'impétuosité qui fait toujours tant défaut à ce disque. Un très (très) gros morceau à découvrir d'urgence.

note       Publiée le jeudi 1 août 2002

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    Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

    Je revoie ma précédente critique. Ce disque révèle peu à peu ses charmes si l'on veut bien y consacrer du temps et une écoute attentive. Ce mélange improbable entre l'orchestre du Grand Wazoo de Frank Zappa, l'opéra et les premières années du Roi Pourpre a tout pour plaire aux amateurs de musiques originales et singulières. Par contre, l'album est difficile à trouver (mais en charchant bien...)

    Note donnée au disque :       
    Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

    Encore une rareté méconnue du prog-rock. Si les cuivres font penser à Chicago en revanche, le chant théatral relève plus de l'opéra. Curieux mélange qui révèle un album sympathique mais pas vraiment indispensable au final.

    Note donnée au disque :