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Enregistré à la Pleasure Cave (musique) et à la Pain Cave (voix), Boston, par Chris Corry et DFJ en 2010. Masterisé au studio West West Side Music par Alan Douches.
Tony Pasquarosa (voix), Sean Durham (guitare), Mike Coyle (batterie)
Gourou Spirituel : Chris Dooley (Gastric Lavage). Photos par Cali Thornhill-deWitt.
Le noiserock, c’est une question de purge. Que les gars – ou les meufs ou les combinaisons qu’on voudra des unes-des-autres-du-reste, bref – soient du genre cérébral ou du style bovin à l’encéphale rabougri/cramé par la came ou le sport ou la bibine ou quoi, quel que soit l’état des estomacs, c’est la même : vous allez vous bouffer la décharge et ça va schlinguer, et ça ne va pas se contenir. Et puis « sludge », ça veut dire « boue » – autant dire lisier, purin… Rodéo : la bête est colère. Le bourrin vous traîne dans la bouillie viciée. Aussi frontale – directe, brève – que soit l’attaque, ça restera toujours tordu, salaud, vicelard – je me répète, OK ; eux assènent, c’est de bonne guerre (Comme s’il y en avait de propres… Allez). C’est bestial, l’affaire, entendu. Le canasson est beau mais le clown dégénéré – mais oui, John Wayne Gacy, on y pense encore une fois, l’équarrisseur dégueulasse et salasse. Musique qui suinte la graisse et la mauvaise sueur. La caravane au fond du bois – qui n’est qu’une rangée d’arbres un peu épaisse au fond du terrain vague. Ça libère sûrement de gerber ça. Ça pollue ce que ça touche. C’est du fun qu’on n’avouera pas au tout-venant. C’est de l’émo qui tourne massacre, au fond – fallait pas pousser encore un coup la contrariété, le jeu : les mecs ont craqué et puis vous auriez dû la voir, la hache posée dans le coin, contre le mur en planches-rondins. Quoi d’autre ? C’est éprouvant comme un coup de gnôle avec Mickey et Mallory – sauf que ce jocrisse d’Olivier n’est pas dans le coin pour vous gonfler avec sa morale de cureton nouvelle-gauche-vieux-faux-cul. Puis si vous vous en tirez, vous vous sentirez plus léger en claquant la porte et passant le billot. Ah oui, puis ça a pour de bon son côté chemise épaisse à carreaux. Et son fumet coreux – et ça aussi, au départ, ça veut dire vider la cuve sans se soucier de ce que ça va faire à ce/à qui se trouvera devant/dessous. Avec l’intention, au plus, au mieux, que ça expose et refile en cadeaux la souillure. Les taches blanches dans la caboche – ça se communique aux yeux, on voit que ça fonce, on court. On ne sait pas bien sur quelle surface on va se recevoir et on oublie le temps que ça file pourquoi on paume son temps, autrement, à vouloir amortir.
note Publiée le mardi 25 septembre 2018
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Ouais, vraiment craspèque et... Ben croûteuse, tiens. (Et ouais, les clowns c'est fait pour faire taire les enfants en leur filant une tétanie au myocarde. J'en connais à qui c'est resté, adultes).
T'as été la chercher loin celle-là . Mais bien ouej. Non mais c'est vrai, les clowns c'est dégueulasse, voire glauque. Je doute pas que la musique soit à l'avenant.
The catcheur in the rails ?
Moi, les clowns genre Krusty, tu sais ce que j'en dis... https://www.youtube.com/watch?v=hhNrq6PPxdc&frags=
"Pochette moche", rhô... D'accord mais en adéquation avec cette musique merveilleusement moche ! (Ça marche pas toujours, des fois c'est juste moche mais là ... Bah je trouve que ça colle. SPLOTCH. Ça poisse, même, ça GLUE !).