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The Gun Club › Danse Kalinda Boom

lp • 7 titres

  • 1Eternally is here
  • 2Bad America
  • 3Stranger in town
  • 4Gila Monster, New Mexico / Preaching Blues
  • 5Sleeping in Blood City
  • 6Goodbye Johnny
  • 7Give up the sun

informations

Enregistré live au Pandora's Music Box, Rotterdam, Pays-Bas, le 22 septembre 1984.

Il existe une version double cd additionnée d'un live à Melbourne.

line up

Jeffrey Lee Pierce (chant, guitare), Kid Congo Powers (guitare), Patricia Morrison (basse), A Drummer (batterie)

chronique

Danse, danse, Kalinda boom, boom, Hollande, boom, étrange pochette à la Pierre et Gilles du pauvre…Trêve d’effronterie, voici le premier live officiel du Gun Club, soit avec son line-up le plus légendaire: Patricia Morrison, Kid Congo et ‘a drummer’ en remplacement du fourbe Terry Graham (qui a quitté le navire en début de tournée et piqué, selon certaines sources, de quoi sortir un bootleg du Gun Club) pour sept chansons jouées devant le public de Rotterdam, ce qui paraît court à première vue. N’en boudez pas votre plaisir pour autant car vous allez vous en prendre plein les dents. Ok, le son manque légèrement de force mais il demeure très correct, quant aux musiciens, ils assurent. Le fameux ‘drummer’ anonyme est excellent, Kid Congo fait rugir, grincer sa guitare de manière omniprésente, la basse plus discrète tisse un fond d’épaisseur qui contribue aux corps des morceaux principalement extraits de ‘The Las Vegas Story’, époque oblige (ok, pour un premier live officiel, on eût pu espérer un éventail plus large mais il semblerait que la motivation première soit avant tout de contrer les pirates du combo se multipliant en cette période). Et l’ami Jeffrey ? Il chante, gémit, crie, s’arrête, repart de plus belle, tel le chaman blues qu’il a toujours souhaité incarner…’Danse Kalinda Boom’ (j’ai réalisé que cet étrange titre proviendrait d’un autre allumé blues notoire, Dr John, chroniqué en ces pages par un mien collègue) est un album live dans la pureté du terme avec un feeling électrique transpirant des sillons, des versions transfigurées qui paraissent s’évader carrément dans des envolées improvisées avec pour point d’orgue le medley ‘Gilla Monster, New Mexico/Preaching The Blues’ incarnant la bête électrique qui se tord, se meurt, s’embourbe dans les marais des Bayous pour laisser sa carcasse renaître des miasmes. Idem pour un ‘Sleeping In Blood City’ complètement barré. Si l’on passe la frustration du peu de chansons, du panel réduit dans leur choix, ‘Danse Kalinda Boom’ devient un indispensable pour capturer officiellement l’essence du Gun Club sur scène. Et quelle essence ! Noire de cendre contrairement à cette joviale pochette en total décalage avec les gueules d'enterrement des artistes...

note       Publiée le mardi 5 décembre 2017

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