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Amebix › Sonic mass
- 2011 • Autoproduction Ambea002cd • 1 CD
cd • 10 titres
- 1Days
- 2Shield wall
- 3The messenger
- 4God of the grain
- 5Visitation
- 6Sonic mass part 1
- 7Sonic mass part 2
- 8Here come the wolf
- 9The one
- 10Knights of the black sun
extraits vidéo
informations
Rock Cottage, Derbyshire et The Lodge Recording Studios, Northampton, Grande-Bretagne. Produit par Roy Mayorga
line up
Roy Mayorga (batterie, clavier), Rob 'The Baron' MIller (chant, basse), Stig C. Miller (guitare)
chronique
Voilà, j'ai effectué un stage de yoga, me suis initié au tai-chi, ai accompli un pèlerinage dans un temple au Tibet, conversé avec Krishna... Acheter le dernier Amebix n'était donc plus un souci car, crétin que je suis, une ou deux écoutes superficielles à sa sortie m'avaient quand même plutôt estomaqué et la gorgée de bière avait eu du mal à descendre. Je m'en veux mais mon goût pour ce groupe a heureusement été plus fort. Toujours la même histoire. Il y a encore dix ans, peu de gens en avaient quoi que ce soit à branler de Amebix alors que les aficionados et certains musiciens éclairés vénéraient l'apport essentiel de ces musiciens ayant quasiment inventé le crust, donne bien vite modifiée grâce aux rééditions judicieuses de Alternative Tentacles. Mais chaque rose à son épine, statut culte équivaut à attentes énormes et dévotion à oeillères, surtout après un si long silence de la part de mecs qui auraient pu claquer d'overdose et de malnutrition quinze fois vu leur mode de vie à la glorieuse époque des squats de Bristol. 'Sonic mass' est un disque déconcertant mais pas tant que ça, il est surtout riche, nuancé, intense et s'éloigne un brin (mais pas complètement) des racines qui ont fait la réputation du combo. L'entrée en matière à elle seule, calme, avec voix, guitare, nappes de clavier, verra l'auditeur écarquiller l'œil, d'autant plus lorsque les roulements de tambour épiques se lèvent en arrière-plan... Pour mieux se prendre 'Shield wall' dans la gueule avec sa rythmique méchante et roulante et ses remugles metal. Avec 'The messenger', les sourcils peuvent enfin se froncer, c'est du Amebix pur jus, le plus proche de l'influence de Killing Joke (le mimétisme est confondant par instant). Riffs qui taillent dans le gras, rythmique au couteau et le Baron qui dégoise comme s'il défiait les puissances de l'univers. Avec de telles chansons, c'est le travail amorcé sur 'Monolith' qui perdure en poussant les éléments dans une direction plus large. Les musiciens diversifient l'ambiance en truffant le disque de petites touches orientales (l'excellent 'God of the grain'), de samples, de petits bruits, qui renforcent cette impression de bataille entre obscurité et lumière symbolisée par la pochette. On réalise qu'une fois l'épreuve d'initiation passée, 'Sonic Mass', est un grand disque, superbement écrit, un jalon à la croisée des époques, entre bilan et regard vers l'avenir. Les passages acoustiques s'intègrent totalement dans cette vision par leur touche mélancolique et ceux qui n'aimeront pas se jetteront avec avidité sur les titres plus pêchus dont l'intensité leur labourera le cerveau et le cœur. Un petit ovni (comme l'a toujours été le groupe finalement) entre punk, thrash, post punk goth, heavy, nuancé et profond, qui mérite de se laisser apprivoiser.
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notes
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commentaires
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- CeluiDuDehors › Envoyez un message privé àCeluiDuDehors
Jamais accroché à celui-ci...
- Note donnée au disque :
- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
Miam miam miam, je serais plutôt à saliver...
- Klarinetthor › Envoyez un message privé àKlarinetthor
le truc qui fait peur ou saliver selon l'angle d'attaque : http://taucross.bandcamp.com/, avec Rob Miller d'Amebix et Michel Langevin de Voivod
- eric burden › Envoyez un message privé àeric burden
Ca ma ve demander quelques visites chez krishna pour aimer l'Amebix new school, j'ai bien peur.