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Ulcerate › Vermis
- 2013 • Relapse records 1 CD
cd • 9 titres
- 1Odium
- 2Vermis
- 3Clutching Revulsion
- 4Weight of Emptiness
- 5Confronting Entropy
- 6Fall to Opprobrium
- 7The Imperious Weak
- 8Cessation
- 9Await Rescission
informations
line up
Paul Kelland (basse, voix), Michael Hoggard (guitare), Jamie Saint Merat (batterie)
chronique
Il y a toujours quelque chose qui cloche avec Ulcerate. Les déflagrations précédentes, toutes de très haut niveau, pêchaient par excès de monolithisme, d'essoufflement symptomatique, de trop m'as-tu-vu. C'est assez particulier, et assez significatif : prendre son pied sur une première moitié d'album, et ignorer le reste. Aussi bien sur le tubesque précédent que de l'infernal d'avant, je connais par coeur les débuts, et puis... plus rien. J'ai toujours envie d'arrêter avant la fin. Ici le combat est le même. Signer chez Relapse leur a offert une production encore plus kolossale (et donc pratiquement impensable au casque, tellement la grosse caisse est ridiculement surpuissante), et si c'est bien la première chose qui frappe d'entrée, c'est aussi parce qu'il y a un soucis. On ne demande pas à Ulcerate de se renouveler. Ce serait comme demander à Spawn de se renouveler. C'est impossible, et surtout on le veut pas. Le Hellspawn doit rester le Hellspawn. Un truc vaguement moral mais sans pitié, un assoiffé, un guerrier, un desesperé. Un rejeton des flammes de la souffrance éternelle, quand même. Un type avec un gros casier. Y'a eu des trucs, pour continuer l'aventure sans s'ennuyer. Des astuces dont les premiers lecteurs n'étaient pas dupes. Comme feinter pour que le compte à rebours disparaisse par un tour de passe-passe scénaristique. Tuer le maitre des enfers c'était une bonne idée, et ça ouvrait sur des possibilités énormes. Sauf qu'on s'est perdu dans un enfilement quasi métonymique de métaphores diaboliques. Une tentative de mentaliser le truc, le rendre plus palpable et plus lointain en même temps. Sauf que ça n'a pas marché. Ulcerate, qui aime bien la bagarre de haut niveau, se retrouve dans le même cas de figure. Puissance graphique, hystérique massive, double pages poétiques et prophétiques. C'est d'un death d'orfèvrerie rarement atteint dont on parle quand même. On aurait simplement peut être aimé que le groupe maitrise moins son sujet. Que les scénaristes se laissent aller à délirer. Pas de l'audace, non. Des tripes. De la folie. Pas un truc bordélique, non. Mais des maladresses, des erreurs. Ca les rendrait plus humain. Parce que la perfection c'est chiant, non ?
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- Wotzenknecht › Envoyez un message privé àWotzenknecht

Un homme de culture ?
- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
Imperial Fists
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- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
(Il n'est pas Alain Delon, ceci dit. Alain Delon est mort.)
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- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
"En rouge et gris, je pulvériserai ma peur, j'airai plus haut, que ces montagnes de cadavres de planètes..."
Y a ptèt d'ailleurs un petit côté Godflesh, dans cet usage de l'extrémisme et la surbrutalité non tant pour causer la terreur, que pour affronter sa propre terreur.
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- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
Il a mis des majuscules en effet, mais c'était pour changer le nom commun en nom de cours d'eau. Pas une référence à une oeuvre culturelle qu'il ne connaît pas.
Message édité le 06-12-2024 à 11:24 par born to gulo
- Note donnée au disque :

