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LA Vampires featuring Matrix Metals › So unreal

lp • 6 titres • 00:00 min

  • Face A
  • 1Make Me Over
  • 2How Would U Know
  • 3Don't Dance Alone
  • Face B
  • 4Berlin Baby
  • 5Still Goin' Down
  • 6So Unreal

informations

Mix par M.Geddesgengras – Assistant production : Matthew David

Art work par Spencer Longo

line up

Matrix Metals (beats), Manda Beth Brown (chant, tape machine, claviers additionnels)

Musiciens additionnels : Britt Brown (basse)

chronique

  • jeanne mas sous codéine

Il y a des albums qui paraissent tellement lointains et typés dans leur esthétique, qu’on ne pense ne jamais pouvoir mettre la main dessus. Depuis que la musique est devenue immatérielle, la simple existence d’une version palpable de l’objet virtuel qui tourne sur notre disque dur/mp3 devient quelque peu brumeuse, incertaine. Avec la recrudescence des éditions limitées, conséquence de la baisse des ventes comme d’une façon de faire artificiellement monter la rareté et l’attrait d’un objet, cela devient presque comme si le disque n’avait jamais existé finalement. So Unreal, de LA Vampires, a tout du joyau évanescent de ce carat. Son gabarit est celui d’une frêle jeune fille au passé musical déjà impressionnant : Amanda Brown. Autres égéries du même cabaret : Ruth Radelet, Geneva Jacuzzi, la chanteuse de Chairlift… Vous voyez le genre ? Une Immaterial Girl plus souillon que princesse, avec juste ce qu’il faut de The Knife et de Add N To X dans l’ADN, dilué dans le mascara et les neuroleptiques. Et avec ça, elle est à la tête d’un groupe insaisissable au nom joyeusement puéril (Pocahaunted) ainsi que d’un label d’une vigueur incroyable en passe de devenir un incroyable refuge à sous-genres pop miraculeux : hypnagogic pop, dub psychédélique cramé, chillwave délavée avec un Mir Laine spécial New Wave, etc etc… Non, vraiment, à l’écoute de ces basses crémeuses comme chez Sun Araw, de cette voix irrésistible dans son impertinence, de ces refrains à 4 syllabes ahanés comme depuis un rêve érotique, ça parait trop beau pour être vrai. Et cet artwork merveilleux, d’où émanent vapeurs de crayola et soirées collage qui sentent bon la vodka premier prix. Faites le vous-même, mais n’oubliez pas les lunettes de soleil. Et puis un jour, vous tenez le disque entre les mains, ce même objet dont la conception est narrée dans l’adorable clip éponyme. Et vous vous dites : les années 80 ont décidément ouvert une bien belle brèche spatio-émotionnelle.

note       Publiée le lundi 15 août 2011

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    brighter_paëlla_now Envoyez un message privé àbrighter_paëlla_now

    Je n'ai entendu que des tueries sur ce label pour l'instant. Très bon album, très homogène, il instaure son petit climat cotonneux. En fait il doit être parfait pour une soirée "état de conscience modifiée" : appuyer sur "play" en ingérant la substance psychotrope de votre choix et une demie-heure et une bière plus tard, quelque chose doit commencer à changer dans l'air, pile pour le début de So Unreal.

    Note donnée au disque :       
    sourdicus Envoyez un message privé àsourdicus

    5/6 juste pour So Unreal

    Note donnée au disque :       
    necromoonutopia666 Envoyez un message privé ànecromoonutopia666

    D'ailleurs Dariev, tu comptes nous faire une chro du Chairlift?( qui est quand même pas mal, de mon point de vue)

    Head Envoyez un message privé àHead

    Ca y est, ENFIN du Not Not Fun dans les lignes de Guts ! J'espère que les autres LA Vampires, Sun Araw et autres High Wolf suivront... Rien à rajouter sinon, tellement la chronique tape dans le mille question ressenti. Merci du fond du coeur Dariev.