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Matt Elliott › Howling songs

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Membre Note Date
soulsmaster      mardi 29 novembre 2011 - 18:14
gregdu62      samedi 4 juillet 2020 - 10:56
Saïmone      vendredi 31 octobre 2014 - 17:13
Ratiate      mercredi 2 janvier 2013 - 18:28

9 titres - 46:32 min

  • 1/ The Kübler-Ross Model (11:32)
  • 2/ Something About Ghosts (6:54)
  • 3/ How Much In Blood ? (1:47)
  • 4/ A Broken Flamenco (5:17)
  • 5/ Berlin & Bisenthal (3:00)
  • 6/ I Name This Ship Tragedy, Bless Her & All Who Sail With Her (6:32)
  • 7/ The Howling Songs (4:43)
  • 8/ Songs For A Failed Relationship (2:17)
  • 9/ Bomb The Stock Exchange (4:22)

informations

Mixé par Nicolas Dick - Ingé-son : Nicolas Dick - Masterisé par Matt Colton à Alchemy. - produit par Matt Elliott

Artwork par Iconographik.com - dessins par Uncle Vania

line up

Nicolas Dick (guitare aditionnelle, cris), Aurélien Potier (violloncelle, double base, flute, trombone, piano additionnel, metallophone), Chris Cole (batterie, programmation), Aaron Dewey (trompette), Patricia Argüelles (violon), Matt Elliott (chant, guitares, piano, melodicas, rhodes, sifflements, programmations, fx...)

chronique

  • folk mélodramatique + incursions noisy

L’homme derrière Third Eye Foundation a pris le large en solo depuis 2004, discrètement, comme on l’aurait attendu d’un autre songwriter de l’electro, le très délicat Mark Bianchi de Her Space Holiday. Et c’est en Espagne qu’il a trouvé sa terre d’acceuil, ainsi qu’en France, où il a enregistré cet album. Après « Drinking Songs » et « Failing Songs », Matt Elliott revient nous hanter de sa voix profonde rappelant parfois Mark Lanegan, avec Howling Songs, clôturant ainsi sa trilogie d’albums folk aux tons sépias et aux mélodies évidées de tout espoir. Dans la forme, rien n’a vraiment changé ; c’est toujours lent, plein de pathos, et grouillant des résidus de la vieille Europe comme une vieille métropole hongroise. Pourtant, cet album ne parvient pas autant à captiver que ses prédécesseurs. Ces folk songs aux arrangements vieillis en fût en bois de chêne tournent trop vite à la ritournelle, et Matt Elliott cède aux sirènes du « lalalaaa » et du hululement à chaque fin de phrase (c’est comme le port salut, vu me direz, j’avais qu’à lire) plus souvent qu’à son tour. Une facilité un peu trop présente, et qui nous empêche un peu de nous attacher à ces chansons, sauf les plus longues, les monstrueux morceaux de bravoure que sont The Kübler-Ross Model, Something About Ghosts et I Name This Ship The Tragedy, Bless Her & All Who Sail With Her (ouf). Ce qui sort cet album du lot, au final, outre l’aura de misanthropie qui entoure Matt Elliott depuis toujours, ce sont ces soudains accès de fièvre, ces déferlements orchestraux qui débarquent sans crier gare au détour d’un arpège, comme ce déluge vers la fin du premier morceau où l’arrivée fracassante de la chanson titre. Sans égaler les incursions dada de Neutral Milk Hotel, ils apportent un peu de tintamarre bienvenu dans cette tristesse épaisse comme une motte de foin. De quoi faire le rapprochement avec certains doux dingues de l’indus ou de la dark-folk déjà fort appréciés sur ce site…

note       Publiée le mercredi 19 novembre 2008

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    gregdu62 Envoyez un message privé àgregdu62

    Tiens, Matt Elliott sur Guts ! En effet un peu sévère la chronique. Sur sa trilogie "songs" c'est en effet le moins réussi des trois je trouve, tant les deux précédents sont vraiment excellents (surtout "Drinking songs"). Mais ça demeure un bon opus, et toujours des arrangements que j'apprécie beaucoup dans les envolées dont il a le secret. Au-delà de cette trilogie, il a enchaîné d'autres albums. Je n'ai pas encore écouté le tout dernier, mais il maintient de bonnes choses et même si à priori un album comme "Only Myocardial Infarction Can Break Your Heart" (2013, lol le titre) n'eut pas un très bon accueil, perso j'en réécoute souvent 2-3 morceaux excellents ("The right to cry" et "Prepare for disappointment"). Parfois il tourne un peu en rond sur les thématiques (ruptures amoureuses etc) mais ses textes comportent aussi de la critique sociale. Je ne connais pas du tout son versant électro à travers son groupe The Third Eye, bien différent apparemment^^. Mais le morceau clôture "The maid we messed" de Drinking songs en donne une idée, un morceau que je re-play occasionnellement et il y en a quelques bonnes versions live sur YT. PS : d'ailleurs une petit boule de plus, dans la foulée de la réécoute de l'enchaînement "I name this ship..." / "Howling song" (cf aussi version live en video sur YT)

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    SEN Envoyez un message privé àSEN

    Mais où sont les chroniques de Third Eye Foundation et de Drinking Song ? Bizarre que Matt Eliott ne soit présent sur GUTS qu'à travers cet album !

    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
    avatar

    Cette note est un scandale

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    Khyber Envoyez un message privé àKhyber

    Très joli, oui, son "Broken Man". Bien assez en tout cas pour justifier une oreille curieuse sur le reste de sa disco.. À suivre!

    soulsmaster Envoyez un message privé àsoulsmaster

    Le nouveau, The Broken Man, sort le 16 janvier. En preco et en téléchargement (pour 2 €) sur le site du label (www.icidailleurs.com). Un nouveau titre bien classe est également en écoute sur bandcamp (http://icidailleurs.bandcamp.com/album/the-broken-man)

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