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Machinery › Degeneration

9 titres - 46:10 min

  • 1/ Salvation For Sale
  • 2/ Degeneration
  • 3/ River Red
  • 4/ Blacker Than Pain
  • 5/ Unholy Demon
  • 6/ Taste Of God
  • 7/ Rectifier
  • 8/ Falling Through The Grid
  • 9/ Satanic Hippie Cannibal

informations

Enregistré et mixé au Necromorbus Studio par Sverker Widbren.

line up

Michael Isberg (guitare, chant), Markus Isberg (guitare), Peter Berg (basse), Fredrik Klingwall (claviers), Johan Westman (batterie, chant additionnel)

chronique

"Et si on faisait du Nevermore avec des claviers et qu'on s'appelait Machinery ?" "En voilà une idée qu'elle est bonne!", répondirent-ils tous en choeur. Idée sympathique, et résultat à hauteur de l'idée. La Suède parvient encore à se sortir des sentiers battus, et c'est tant mieux.
Après trois démos, le groupe apporte une réelle ambiance à un style assez froid,ce qui est la preuve d'un important potentiel. Le gros thrash cotoie le heavy, les rythmes et les riffs sont lourds, les tempi bougent, un certain groove se détache. Les claviers quant à eux se posent très discrètement à travers diverses sonorités, et apportent à l'occasion un petit côté dark pas désagréable à l'inévitable mélancolie des ponts et refrains. Mais surtout, ces claviers dégagent une certaine fraîcheur au niveau des arrangements et du feeling mélodique, un feeling qui fleurte parfois avec le heavy épique scandinave, mais sans en déployer les caricatures. Les leads de guitares dialoguent avec la rythmique, se tiercent et s'estompent avec maîtrise, réussissant au passage l'exercice controversé du solo. On se plaît alors à se laisser faire par la musique. Cependant il reste deux détails qui font un peu retomber l'enthousiasme. Le premier est la production, franchement cheap pour une telle densité harmonique. Les guitares, si elles ne manquent pas de rondeur, auraient gagné à se faire plus massives. Parallèlement la batterie est très aigüe, avec une caisse claire en avant mate et métallique, ce qui est un choix étrange sur des guitares si étouffées. Et quand on sait que le bonhomme derrière les manettes a fait le son d'In Battle ou Mörk Gryning, on se pose deux ou trois questions. La deuxième déception concerne le chant. Michael Isberg fait tout pour se diversifier, et si ses vocalises font mouche sur les couplets, les parties claires lors des refrains sont franchement poussives. On peut même dire que dès que ça monte on fronce les sourcils. Cependant, l'atmosphère de "Degeneration", son approche originale de la mélodie et ses rythmiques solides, incitent à l'écoute, et même à la réécoute. C'est quand même pas pour rien que Regain Records a adopté Machinery pour leur album suivant.

note       Publiée le vendredi 21 mars 2008

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