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Asylum Party › Borderline

cd • 14 titres

  • 1Play alone
  • 2The sabbath
  • 3La tourmente
  • 4First days of winter
  • 5La nuit
  • 6Better days ahead
  • 7Winter
  • 8Pictures
  • 9Old dreams are not innocent
  • 10Julia
  • 11Sweetness
  • 12Before the smile
  • 13White light
  • 14Together in the fall

informations

Studio Pyramide, Bruxelles, Belgique, Goldust Studios, Bromley, Angleterre et Studio Le Parc, Orsay, France

Les quatre derniers titres sont des bonus tirés de 'Picture one'

line up

Thierry Sobezyk, Pascale Macé, Philippe Planchon

chronique

avatarShelleyan

Fondé en 1985, les Français de Asylum Party livrent avec 'Borderline' leur second essai (après 'Picture one'). D'emblée, on est frappée par la similitude de feeling avec le Clan of Xymox des débuts. J'ai bien précisé 'feeling' car si on retrouve bien la mélancolie vaporeuse des Hollandais, elle prend chez Asylum Party des couleurs hivernales qui la rapprochent de la cold wave ('First days of winter'). Cette cohabitation n'est pas du tout contre-nature, elle se complète à merveille. La rythmique assez minimale (notamment dans la percussion) mais appuyée tisse cette base sombre sur laquelle se posent des guitares tristes, légèrement froides ; le clavier, lui, confère cette touche atmosphérique, vaporeuse, non dénuée d'une certaine mélancolie brumeuse. Le chant monocorde se coule dans ce sentiment général, un brin désincarné, comme flottant en arrière-plan. Niveau atmosphère, c'est très réussi et 'Borderline' propose quelques belles mélodies ('La tourmente', 'Play alone' ou 'La nuit') ; je ne puis pourtant me départir d'un sentiment d'ennui au fur et à mesure de l'album. Cette mélancolie confortable car cotonneuse manque en effet d'émotion et au fur et à mesure des chansons, on se laisse gagner par la torpeur au point de ne plus prêter assez d'attention à la musique. 'Borderline' reste un album agréable baigné d'une forme de tristesse chargée de parfums d'antan que l'on aime à se rappeler de tant à autre.

note       Publiée le jeudi 18 octobre 2007

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Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
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Ah ? Je ne connais que de nom, il faudra que je me penche sur la question :0)

Richard › Envoyez un message privé àRichard

Pour rebondir sur tes propos Shelleyan, il y a un groupe latino de Chicago que je suis depuis quelques temps et qui sans être novateur est néanmoins très digne d’intérêt : French Police. Les orphelins de la Touching Pop devraient sans conteste s'y retrouver. Il suffit d'écouter le superbe single "El Miedo" (cette basse) pour se dire de nouveau que l'influence d'Asylum Party est prégnante et ceci demeure un peu surprenant quand même. Frissons garantis pour les amateurs du genre !

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Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
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Exact et visiblement, il y a des fans en Amérique du Sud, de Asylum Party. Merci pour le tuyau Topographies, je ne connaissais pas.

Richard › Envoyez un message privé àRichard

C'est quand même incroyable l'impact que continue à avoir Asylum Party et ce trente ans après leur split. Gray Tolhurst (le fils de Lol) en parle comme une influence pour le nouvel album de son groupe Topographies qui sortira en décembre prochain. "Rose Of Sharon" et "See You as You Fall" les deux premiers extraits mettent vraiment l'eau à la bouche.

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Richard › Envoyez un message privé àRichard

Oui, que de superbes découvertes faites grâce au label d'Alexandre Louis. Babel 17, Tanit , le génial Alain Seghir de Martin Dupont et surtout Asylum Party. C'est pas dure, il n'y a pas une seule semaine sans que je n'écoute les Franciliens. Il y a des titres où tu sais dès les premières notes qu'ils t'accompagneront longtemps. C'est incontestablement le cas de "Julia". La basse, la voix, la guitare, les claviers tristes, tout concourt à rendre à mes yeux ce groupe plus que précieux.

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