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Neil Young › Live rust

  • 1979 • Reprise 7599-27250-2 • 1 CD

cd • 16 titres • 73:47 min

  • 1Sugar mountain
  • 2I am a child
  • 3Comes a time
  • 4After the gold rush
  • 5My my, hey hey (out of the blue)
  • 6When you dance you can really love
  • 7The loner
  • 8The needle and the damage done
  • 9Lotta love
  • 10Sedan delivery
  • 11Powderfinger
  • 12Cortez the killer
  • 13Cinnamon girl
  • 14Like a hurricane
  • 15Hey hey, my my (into the black)
  • 16Tonight's the night

informations

Cow Palace, San Francisco, Etats-Unis, 22 octobre 1978, et autres lieux de la tournée d'octobre 1978 aux Etats-Unis : Boston Garden, Chicago Stadium, St. Paul Civic Center, St. Paul, Minnesota, McNichols Arena, Denver.

line up

Ralph Molina (batterie, voix), Poncho Sampedro (guitare, clavier, voix), Billy Talbot (basse, voix), Neil Young (voix, guitare, harmonica, piano)

chronique

"Live rust", ou la classique tentative du double album en public (album simple en CD), comme son nom l'indique assez, est le live dont la sortie a immédiatement suivi celle de l'immense "Rust never sleeps". Là où le bât blesse, c'est que "Rust never sleeps" avait lui-même été enregistré en live (avec gommage en grande partie des interventions du public et ajout de quelques overdubs - mais assez discrets en fait) ; du coup, cet album-ci fait un peu double emploi, d'autant plus qu'il s'agit (pour la majeure partie des morceaux) du même concert à San Francisco datant d'octobre 1978. Ainsi, on retrouve la séparation entre une première partie de concert acoustique et une seconde électrique ; on retrouve les mêmes versions de "My, my, hey, hey (out of the blue)" et "...(into the black)", de "Sedan delivery" et "Powderfinger". Voilà pour le passif. Et maintenant pour l'actif : il s'agit d'un témoignage énorme, poignant et rageur, dont le niveau d'intensité ne sera plus retrouvé par Neil Young avant "Weld" en 1991, soit près de 15 ans plus tard. Le choix des titres est parfait : "Tonight's the night", "Cortez the killer", "Like a hurricane", "Cinnamon girl", "The needle and the damage done"... bon , je ne vais peut-être pas recopier une seconde fois toute la tracklist, vous tenez là une véritable anthologie. D'ailleurs, la ressemblance 15 ans après avec le "Weld" susnommé est troublante, comme si Neil Young avait compris que pour renouer avec une nouvelle génération d'admirateurs, il lui faudrait revenir à ce glorieux répertoire, interprété dans les mêmes conditions, avec cette musique brûlante et tapageuse, proposée sans médiation et sans apparats aucuns. Et s'il se conclut par l'emblématique "Tonight's the night", c'est certainement pour conjurer les derniers démons qui le hantent, et faire semblant d'y croire une dernière fois. Oui, cette nuit sera LA nuit, la nuit où l'on se livrera aux ultimes rites démoniaques pour ressusciter les esprits du rock. Après, on plongera effectivement "into the black", et pour longtemps, même si de manière non définitive ("rock 'n' roll can never die", n'est-il pas ?). Grand Monsieur. Grand disque.

note       Publiée le mercredi 8 février 2006

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Note moyenne        16 votes

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Tiens, je viens de réécouter Rust Never Sleeps et une bonne partie de celui-là enchaînés et je réitère ce que je disais y'a (hum) presque 12 ans : au moins une partie des titres "communs" sont assez nettement des prises différentes des mêmes morceaux ! Quelques variations de paroles (ici "You pay for this but they give you that" au lieu de "They give you this but you pay for that" - qui d'ailleurs sonne plus "logique" - sur Hey Hey My My, par exemple), des phrasés dans le chant ou la guitare, des arrangements qui ne sont pas toujours exactement semblables d'une version sur l'autre... Je trouve aussi - mais là ça peut tenir également de partis-pris de (post)prod - que le son sur celui-là est plus lourd, plus épais, parfois presque imperceptiblement parfois plus ! Décidément, je les trouve complémentaires. OK, je suis pas fan de I Am a Child (peut-être aussi de Lotta Love, disons que j'ai tendance à l'oublier d'une écoute sur l'autre) mais d'un autre côté... Ici y'a Cortez the Killer, Like a Hurricane (une de mes préférées du groupe, du gars, dans plein de versions) et Tonight's the Night, qui ne sont pas sur le faux-jumeaux, et qui claquent vraiment, dans ces versions là. Alors voilà, j'y retourne encore, les années passant, sans me dire que c'est un alpha-oméga de quoi que ce soit (mentalité qui m'a toujours fait chier de toute façon, ça, le "c'est ultime y'a jamais eu et y'aura jamais rien de mieux tavu, c'est ABSOLU") mais sans que le plaisir d'écoute se fade, quelque puisse être l'évolution de mon oreille, ce que je peux penser des paroles de certaines chansons - je tiens Neil Young pour un grand parolier attention, hein mais... Parfois je ne le "suis" pas du tout disons. (Mais donc peut importe, ça ne me parasite pas ce que j'aime de lui - à savoir beaucoup, on m'aura compris).

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Et là... Ouais, punaise... Ce triplé de fin ! J'aime ce mec. (Et ce groupe).

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torquemada Envoyez un message privé àtorquemada

Normalement, les chansons de "Rust Never Sleeps" ont été enregistrées sur la date de SF mais rien ne dit que ce soit celle qui a été conservée pour les versions de ce live. D'ailleurs, "it's better to burn out than to fade away" devient "... than it is to rust" sur ce live.

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Je suis presque certain que les versions des morceaux communs à celui-là et à Rust Never Sleeps ne sont pas les mêmes. Au moins pour Powderfinger. La voix phrase pas toujours pareil, surtout...

Hallucination Subjective ?

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torquemada Envoyez un message privé àtorquemada

Et dire que 30 ans plus tard, Neil Young est toujours capable de telles prestations.

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