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Oskar Aichinger › Sinapsys
- 2003 • Between the lines 029 • 1 CD digipack
détail des votes
Membre | Note | Date |
---|---|---|
Progmonster | jeudi 9 novembre 2006 - 20:04 |
cd • 11 titres
- 1Clarence4:10
- 2The Zone4:36
- 3Inside, from Outside4:21
- 4Borderline4:27
- 5Need No Umbrella5:08
- 6Morning in Arms2:27
- 7Tears in Outer Space4:45
- 8Cataract2:04
- 9The Visit3:39
- 10The Cave of Insanity2:54
- 11Off Memory7:43
informations
Vienne, Autriche, 19-21 décembre 2002
line up
Paul Skrepek (batterie), Achim Tang (basse), Oskar Aichinger (synthétiseur, piano), Stefan Németh (synthétiseur, programmation), Susanne Watzek (voix)
chronique
Oskar Aichinger est certainement un des secrets les mieux gardés de la nouvelle scène jazz. Et espérons que cette confidentialité soit de courte durée ! Si de par l'esthétique et les moyens utilisés, le pianiste semble partager avec nos amis scandinaves cette incroyable faculté à remodeler le langage à travers les filtres parmi les plus contemporains - et je songe bien entendu en premier lieu à l'utilisation étendue de l'électronique, on peut voir dans le souffle romantico-cérébral de la musique de Aichinger la manifestation presque inconsciente d'une longue tradition viennoise dont il serait aujourd'hui l'ultime représentant. S'épanouissant le plus souvent dans l'écriture automatique, les onze étonnantes plages de "Synapsis" révèlent sans ambages que l'improvisateur prend en réalité un malin plaisir à piéger des fragments de réalité dans une toile invisible dont lui seul tire les ficelles. D'une limpidité cristalline scintillant dans le blanc manteau d'un silence vertueux, le piano d'Aichinger ne rechigne jamais, et quand c'est nécessaire, à se briser sans retenue sur des accords parfaitement dissonants, dépeignant alors des ambiances souvent tumultueuses, inquiétantes, où la programmation parasite de Stefan Németh a clairement son rôle à jouer. Un jeu perpetuel qui met à rude épreuve nos sens de la perception, semant le trouble, générant la confusion. Quel part de vrai y a-t-il dans le faux ? Et quel part de faux subsite dans le vrai ? Mais l'idée globale qui se dégage de la musique contenue dans ce "Synapsis", quatrième réalisation de ce subtil pianiste, c'est celle de titres aux prétentions toujours modestes, sans longueurs inutiles, des piécettes aux qualités narratives plus qu'évidentes, possédant la fragilité d'une beauté glacée que l'on se plaît à voir mais que l'on n'oserait en aucun cas toucher. Dans son dépouillement extrême, le monde musical d'Oskar Aichinger se veut comme une ode aux lendemains difficiles, que seul notre regard pourrait transformer en merveilleux. Question de perspective.
note Publiée le jeudi 9 novembre 2006
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- Wotzenknecht › Envoyez un message privé àWotzenknecht
- Je possède 'elements of poetry' que je trouve mielleux-guimauve à en crever... Sinapsys est-il du même acabit ?