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Nachtschattenstudio, Autriche
Protector (at) (chant, musique), Tania Borsky (chant féminin).
Dieu que ça manque de surprise...la classique intro aux nappes mélancoliques, les percus lourdes comme un glas, puis s'élevant en roulements...C'est très beau, sauf que l'album précédent débutait de la même manière. C'est le problème de ce troisième album des Verbannten Kinder Evas, les atmosphères sont magnifiques, oscillant entre néoclassique martial et heavenly sombre symphonique. Richard Lederer a encore progressé quant au traitment de ses sons, soignant tout particulièrement les climats. Problème: même si le tout est meilleur, la recette reste invariablement la même, une intro tranquille qui pose la tristesse du morceaux, permet aux vocaux de s'installer, puis les percussions montent, etc. C'est dommage car le chant de Richard, plus profond, dégage une véritable émotion et sa nouvelle chanteuse assure de belle manière, dans un registre soprano. Des morceaux comme 'Overpast' ou 'Brief even as bright' sont même de sacrées réussites mais il ne masquent pas le syndrome de la plupart des formations de ce type, Dargaard et Dark Sanctuary en tête, soit une production toujours plus léchée, des climats toujours mieux arrangés mais un manque flagrant de renouvellement dans la formule. Pour quiconque découvrirait le groupe avec cette galette, il y a bien des chances que le charme agisse totalement. Pour moi, qui connaît la discographie de Die Verbannten Kinder Evas, une forme de lassitude s'installe et m'empêche noter ce disque de manière plus généreuse.4,5/6
note Publiée le jeudi 2 novembre 2006
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