Velvet Acid Christ › Wound

Le nouveau Velvet Acid Christ est comme à l'accoutumée précédé d'un maxi-single dont on questionnera l'intérêt de l'acquisition : 3 mixes du morceau-titre donc, une reprise de The Cure ('The figurehead') et un remixe d'un autre titre tiré de 'Lust for blood', prévu pour le 26 septembre. Le single habituel, syndical, qui sera certainement réédité lors de la prochaine crise de compilationite aigüe de Metropolis. Alors quoi ? Hé bien, rien, 'Wound' c'est du V.A.C. classique au premier abord, le 'Sacrificed mix' est ma foi assez sympathique, sur les traces de 'Twisted thought generator' en beaucoup plus light mais toujours aussi trance. Rien de bien transcendant, mais au moins ça permet de dodeliner de la tête et de faire son cyberpunk-goth-écorché vif l'espace de 4 minutes. Les choses se gâtent ensuite, la reprise de Cure n'est pas mauvaise en soi, les lignes de basse et guitares si marquantes du bijou original sont retranscrites au clavier, à peine reconnaissables mais on plaidera pour la difficulté à transcender quelque morceau que ce soit tiré de 'Pornography'. Mention daube/catastrophe pour le 'Legacy mix' de 'Wound' qui se fourvoie dans une sorte de future-pop trance des plus nulles, le comble pour Erickson qui n'a jamais hésité naguère à répandre sa bile sur les groupes de cette sensibilité. Le 'Vivisected mix' ralenti le tempo à la limite de la neurasthénie, sans âme et bâclé. 'Ghost regen' relève un peu le niveau avec son mix jungle-trance agréable qui aurait pu vraiment le faire s'il ne se terminait pas de manière aussi binaire. Bref, vraiment pas de quoi s'enthousiasmer, ce qui est d'autant plus décevant que VAC faisait partie jusqu'ici des rares groupes à l'intégrité assurée. Espérons que l'album soit plus surpenant...